1941 :
Devient rédacteur en chef de "Je suis Partout".
6
février 1945 :
Décès à Montrouge.
Robert
Brasillach a focalisé sur lui, à la Libération, le rejet de la
collaboration avec les nazis. Ecrivain, journaliste et critique de
cinéma, Robert Brasillach est, très jeune, attiré par les thèses
d'extrême droite. C'est naturellement qu'il adhère à l'Action Française
et rédige ses premiers articles dans la chronique littéraire du journal
de ce mouvement d'extrême droite. Auteur de nombreux recueils de poèmes
et de nombreux romans, il va, au fil de l'accélération des événements,
épouser les idées fascistes, antisémites, anti-communistes et
anti-républicaines. Lors du désastre de 1940, il va être prisonnier de
guerre en Allemagne. A son retour à Paris, il devient rédacteur en chef
du journal collaborationniste "Je suis partout". Il appellera à
l'assassinat de Mandel, ce qui se produira, et écrira des articles
violemment antisémistes déclarant "qu'il faut se séparer des juifs en
bloc et ne pas garder de petits".
A la fois fasciné par
l'image sublimée de la beauté masculine et arienne véhiculée par le
nazisme mais aussi par le goût de l'uniforme, il voue néanmoins une
haine certaine à l'homosexuel efféminé, cause de la décadence de la
société. Il n'abordera jamais son homosexualité en public mais elle
était connue de son entourage et transpirait dans certains de ses
romans à travers la description de jeunes hommes virils.
A la Libération, Robert Brasillach se constitue prisonnier pour faire
libérer sa mère arrêtée pour faire pression. Il est jugé en 6
heures lors d'un procès expéditif et bâclé. A plusieurs reprises des
allusions sans équivoques font référence à son homosexualité
durant ce jugement (selon Alice Kaplan) afin de le discréditer
définitivement auprès des jurés qui seraient susceptibles de lui
trouver des excuses. Malgré une pétition qui réunit les signatures de
63 écrivains de l'époque, autant de droite que de gauche, le Général de
Gaulle lui refusera la grâce. Robert Brasillach sera fusillé le 6
février 1945 à l'âge de 35 ans.
::
Publication sur Robert Brasillach : -
Jacques Isorni, le
Procès de Robert Brasillach (19 janvier 1945), Flammarion, 1946
- Pol
Vandromme,
Robert Brasillach, l'homme et l'œuvre, Plon, 1956
- Jean Madiran,
Brasillach, Nouvelles Éditions latines, 1959
-
Henri Massis, le
Souvenir de Robert Brasillach, Éditions Dynamo, Liège, 1963
-
Robert Poulet,
Robert Brasillach, critique complet, coll. « Brimborions », 186,
Dynamo-Pierre Aelberts, Liège, 1971
-
Pierre-Marie Dioudonnat, « Je suis partout » (1930-1944). Les
maurrassiens devant la tentation fasciste, éd. La Table ronde, 1973
- Pascal Ory, Les Collaborateurs 1940-1945, Le Seuil, coll. « Points
»-histoire, 1980
- Anne Brassié,
Robert Brasillach ou Encore un instant de bonheur, Robert Laffont,
Paris, 1987
- Pierre Sipriot (dir.), Brasillach et la génération perdue, Éditions
du Rocher, 1987
- Pascal Louvrier, Brasillach, l'illusion fasciste, Perrin, Paris,
1989
-
Pierre Pellissier,
Robert Brasillach... le maudit, Denoël, 1989
- Luc Rasson, Littérature et fascisme : Les romans de Robert
Brasillach, Minard, Paris, 1991
- Michel Laval,
Brasillach ou la trahison du clerc, Hachette, Paris, 1992
- Maurice Bardèche, Souvenirs, Buchet-Chastel, Paris, 1993
-
Hommage collectif (dont Jean Anouilh, Maurice Bardèche, Jean Guitton,
Fred Kupferman, Anne Brassié, Dominique Desanti, Thierry Maulnier et
Jean-Marc Varaut)
-
Alice Kaplan (en),
Intelligence avec l’ennemi : Le procès Brasillach, Gallimard, 2001
- Philippe d'Hugues,
Brasillach, collection « Qui suis-je ? », Éditions Pardès, 2005
::
Sélection de livres sur Robert Brasillach :
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