La
première association homosexuelle à faire son apparition est ARCADIE,
qui bénéficiait à la fin des années 70 d'une antenne à Besançon. C'est
une librairie de la ville qui héberge son adresse postale :
"Sandales d'Empédocle",
138 grand Rue. Arcadie Franche-Comté organisera en avril 1978 une
exposition sur l'homosexualité au Centre Culturel de Besançon. Cet
évènement fera parler de lui et bénéficiera même d'un article dans le
journal "le Monde". On peut considérer qu'il s'agit du premier acte de
visibilité homosexuelle d'envergure en Franche-Comté.
BELFORT.
Un GLH
(Groupe de Libération Homosexuelle) est constitué à Belfort. Il est
hébergé à la librairie "La Guingue", 16 quai Charles Vallet.
A BESANCON
LES BARS
- Le Petit Vatel
Place du 8
septembre
RESTAURANTS
- Le Little Palace
14 rue de
Pontarlier
- Chez Gino
42 chemin Mazagrand
LES DISCOTHEQUES
- L'Insolite
2 rue de
Pontarlier
::
LES LIEUX DES ANNEES 70 A BESANCON. A
la fin des années 70, il existe un parcours pour les gays qui va de
l'apéro à la discothèque en passant par le restaurant et le bar. En
journée les homos de Besac aiment se retrouver sur une des terrasses de
la place
du 8 septembre, qu'ils appellent place Saint Pierre, à coté de l'église
du même nom. Leur lieu de rendez-vous préféré est "le Petit Vatel"
où il faut être vu avant de débuter toute soirée. A l'époque, la place
n'est pas encore piétonne mais les terrasses occupent déjà une grande
partie des trottoirs. Non loin de là, "le
Glacier", au 2
grand rue a aussi sa clientèle de connaisseurs. Si la "Pizzeria Gino" peut
satisfaire les petites bourses, les gourmands et gastronomes se
retrouvent ensuite au "Little
Palace".
Ce restaurant de la rue de Pontarlier est un véritable restaurant gay
réservé uniquement aux hommes, comme on n'en trouve qu'à Paris. Il faut
réserver et sonner avant d'entrer. Pas de vitrine, pas de fenêtre
ouverte, on est ici entre soi et en toute discrétion. Si la cuisine est
gastronomique et les prix élevés, le décor est digne d'un cabaret
berlinois : strass, plumes, rideaux de perles, banquettes avec des
petits coussins brodés, tables fleuries et dressées avec de la belle
vaisselle... Le service, assuré par le patron, est à l'image du reste :
attentionné, précieux, sympathique et vieille France. Pour poursuivre
la soirée, la boite gay de l'époque s'appelle "l'Insolite",
toujours rue de Pontarlier. Si l'espace n'est pas très grand, il est
exclusivement gay et très animé les week-end. Enfin, pour les amateurs
de rencontres chaudes, certains parcs de la ville font bien l'affaire :
le Parc Micaud, les abords du pont de la République, mais aussi la
place de la Révolution et les toilettes de la place du Marché.
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A
la fin des années 70, il existe un parcours pour les gays qui va de
l'apéro à la discothèque en passant par le restaurant et le bar. En
journée les homos de Besac aiment se retrouver sur une des terrasses de
la place
du 8 septembre, qu'ils appellent place Saint Pierre, à coté de l'église
du même nom. Leur lieu de rendez-vous préféré est "
