En
dehors de certains établissements commerciaux (bars, discothèques,
restaurants, saunas, etc...) les homosexuels du monde entier ont été
contraints, depuis des générations, de se rencontrer dans des lieux
spécifiques. Si aujourd'hui, dans les pays tolérants, les rencontres
peuvent se faire de plus en plus sans danger dans n'importe quel lieu
public, il y a encore 20 ans, la drague en public nécessitait beaucoup
de précautions. Aujourd'hui encore, dans la France profonde, aux
antipodes du quartier du Marais à Paris, les rencontres homosexuelles
doivent rester discrètes et sont souvent codifiées et concentrées dans
des aires bien spécifiques.
On peut constater que, quelques soient les époques et les pays,
certains lieux sont prédestinés à la drague homo et masculine. La
"chasse" (cruising) est effectivement un sport essentiellement masculin.
Les toilettes publiques sont certainement l'endroit numéro un des
rencontres viriles et cela dans le monde entier et depuis des siècles.
Les vespasiennes, même si elles ont été inventées à l'époque romaine,
ne se sont développées dans les villes qu'à partir de la fin du 19ème
siècle et ont très vite focalisé la drague homo. Mais d'autres lieux,
comme les parcs, les jardins, les gares, les passages commerciaux ont
connus et connaissent encore leurs heures de succès. Avec l'apparition
des mouvements militants, qu'ils soient "respectables" (années 50 et
60) ou "révolutionnaires" (années 70 et 80), tous ont condamné ces
lieux de rencontres, souvent qualifiés de ghettos sordides, pour
revendiquer le droit pour les homosexuels de se rencontrer librement,
comme pour les hétérosexuels. Si ces lieux publics ont gardé leurs
adeptes, la drague s'est d'abord déplacée dans des endroits plus
sécurisés mais commerciaux (saunas, cruising bars, etc...) avant de
pouvoir se pratiquer le plus simplement du monde dans la rue et plus
récemment, sur internet.
Dans la présentation géographique des lieux de rencontre, Hexagone Gay,
dresse une liste de tous ces lieux par région, département et ville
dans les années 70 et 80. Pour certaines grandes villes françaises,
certains endroits, comme le jardin des Tuileries à Paris ou les quais
du Rhône à Lyon, sont d'ailleurs inscrits dans la mémoire collective
des homos depuis des siècles.
Nous en découvrirons les plus plus célèbres.
Pour le moment, Hexagone Gay vous propose de découvrir l'univers
glauque des vespasiennes.
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