Toulouse,
la capitale de Midi-Pyrénées, appelée aussi la ville rose en raison des
ses maisons de briques roses, pourrait aussi l'être en raison de la
richesse de ses lieux gay qui ont toujours balisé la ville, de la
Belle-Epoque à aujourd'hui.
Les années 70 voient naître les
premières
associations homosexuelles en
France. Evidemment, Toulouse n'y fait pas exception.
- La première association homosexuelle a s'implanter en Midi-Pyrénées
est Arcadie qui
ouvre une antenne à Toulouse en 1975. Une première réunion est
organisée dans un café le 31 mai 1975. Elle va regrouper des
homosexuels de toute la région et en particulier de petites villes
isolées. Ce sera pour eux, la première occasion de rencontrer d'autres
homosexuels. Arcadie Midi-Pyrénées va organiser chaque mois des
réunions dans des arrières salles de café, dans des restaurants ou chez
des adhérents, car elle ne possède pas de local propre.
- David & Jonathan,
groupe d'homos chrétiens créé à Paris en 1972,
lance son antenne toulousaine en 1977.
- Le GLH (Groupe de
Libération Homosexuelle) a une antenne
toulousaine abritée
dès la fin des années 70 à la librairie "Adèle" rue Saint
Rome.
- En 1976, un lieu féministe où les lesbiennes seront nombreuses ouvre
à Toulouse : "La Maison
des Femmes". Avec d'autres groupes féminins, sera créé en
1978, "La Gavine",
bar restaurant associatif ouvert également aux non adhérentes, pas
exclusivement lesbien, mais exclusivement féminin.
A TOULOUSE
LES BARS
- Chez Geneviève
Rue Tripière
- L'Oeil
28 rue Saint Rome
- Le Clapotis
140 Chemin des Etroits
LES RESTAURANTS
- Le Wilson
Place Wilson
- Le Wagram
Boulevard de
Strasbourg
- Le Cassoulet
40 rue
Peyrolières
- Le Méchant Loup
18 place Arnaud Bernard
- L'orée du Bois
route de Lacroix Falgarde
LES DISCOTHEQUES
- Le Manhattan
11 rue des
gestes
-
Le Shanghaï
12 rue de la
Pomme
- Le Broadway
11 place des
Puits Clos
- La Mendigotte
18 place
Arnaud Bernard
LES SAUNAS
- Le Physic Club
8 rue Jean
Jaurès
- Le Président
38 rue d'Alsace
LES CINEMAS
- Ciné Variétés
Allées
Roosevelt
LES ASSOCIATIONS
- Arcadie
- GLH Toulouse
- David & Jonathan Toulouse
- La Gavine
2 rue Joux Aigues
::
LES
ANNEES 70 A TOULOUSE.
Les
bars, les restaurants et les discothèques gay sont déjà nombreux à
Toulouse au début des années 70. Coté restaus, les homos toulousains se
retrouvent volontiers au "Wilson" sur
la place Wilson, belle brasserie
début de siècle. "Le
Wagram", boulevard de Strasbourg, ou plus "couleur
locale", le "Cassoulet"
rue Peyrolières. La soirée peut débuter "Chez Geneviève", un
bar de la rue Tripière et la discothèque courue de la ville s'appelle "Le Manhattan"
rue des Gestes. Cette boite propose une piste de danse mais aussi des
spectacles le week-end. Elle est située en plein centre ville à deux
pas de la rue Saint Rome. Fin des années 70 la vie gay toulousaine
explose avec l'ouverture de nouveaux établissements. Rue de la Pomme "Le Shangaï" restera
pour plusieurs décennies l'épicentre de la vie gay de la ville. "La Mendigotte",
la boite bien connue des parisiens sur le quai de l'hôtel de ville,
aura aussi son alter-égaux à Toulouse puisque son propriétaire, Michel
Roux, ouvrira une Mendigotte à Toulouse, Place Arnaud Bernard. A
l'époque, cette place a encore le charme des places du midi avec ses
platanes et ses bancs ombragés. Comme à Paris, la Mendigotte
toulousaine propose à la fois un restaurant haut de gamme ("Le Méchant Loup")
au premier étage où se
retrouve le show-bizz et une discothèque branchée avec un prix d'entrée
assez élevé. L'établissement propose des spectacles de travestis. "Le Broadway" rue
des Puits Clos accueille les gays et surtout les lesbiennes dans un
petit espace avec piste de danse.
Pour les amateurs de rencontres torrides, au début des années 70, comme
dans beaucoup de villes, ce sont les cinémas porno (avec films hétéros)
qui font office de backroom avant la lettre. A Toulouse, le "Ciné Variétés",
allées Roosevelt, est le lieu de prédilection des gays. Mais dès la fin
des années 70, les premiers saunas gay font leur apparition : A
Toulouse, c'est "Le
Président" rue d'Alsace et le "Physic
Club", rue
d'Aubuisson, qui accueillent le public pour des bains de vapeurs et
autres plaisirs chauds.
Pour profiter des belles soirées d'été, la drague en plein air ne
manque pas d'endroits : Le Parc du Grand Rond, le Jardin des Plantes,
le Jardin Royal, le Quai Saint Pierre... Mais les toilettes publiques
sont aussi une attraction pour touristes gay et autres gens de passage,
et particulièrement celles situées sur : les Allées Roosevelt (devant
le Ciné Variétés), sur la place Dupuy, place Saint Aubin, Quai de la
Dorade, Place Wilson, Allées Roosevelt (angle Blv Carnot), etc...
Pour les lesbiennes, le principal lieu de rencontres reste "la Gavine", créée
en 1978. Même si le lieu n'est pas réservé qu'aux lesbiennes, elles y
seront très actives.
:: LES
ANNEES 70 DANS LE RESTE DE LA REGION MIDI-PYRENES
S'il
n'y a pas d'établissement gay dans le reste de la région et pour les
homos qui n'ont pas le courage d'aller jusqu'à Toulouse, chaque ville
possède ses lieux de drague : A Lourdes, haut lieu de pèlerinage
chrétien, c'est dans le Jardin de la Grotte que les rencontres du
troisième type se font. A Tarbes, c'est dans le jardin Massey mais
aussi sur la place au Bois. A Cahors, les toilettes de la place
Gambetta et
celles situées sous le "Prisunic" sur la même place attirent du monde.
Autres lieux de drague et de rencontres : A Castre dans le jardin du
Musée Goya, à Figeac sur les berges du Célé, à Millau au Marché
Couvert, à Montauban au jardin public du centre-ville, à Rodez les
toilettes devant le Palais de Justice ou devant la MJC, à Auch le
jardin Ortholan et ses toilettes...
A Luchon, en dehors du Bosquet des Thermes, les toilettes le la Place
du Marché (le jour), du Jardin du Casino (le jour) et de la place
Richelieu (la nuit) permettent de faire une cure de sexe.
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