Hexagone Gay





Nord Pas-de-Calais
Les Années 70

Associations




- A Lille, comme dans toutes les grandes villes de France, le groupe Arcadie avait une antenne dès le début des années 70 : Arcadie Flandres. Les réunions du groupe se déroulaient généralement chez un des adhérents. Jean-Pierre C. en était le Président local et les adhérents venaient de tous les milieux : un souffleur de verre des usines Arcopal, un psychologue des écoles, un maire, des étudiants... Tout le mode se retrouvait une fois par an à la grand'messe d'Arcadie nationale à Paris.

- Peu avant la disparition d'Arcadie un GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) est créé au milieu des années 70. Il succède à une éphémère antenne du FHAR (Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire) créé à Paris en 1971. Très vite, le GLH se transformera lui aussi en deux associations distinctes et malheureusement opposées :
- Le GHEM (Groupe Homosexuel d'Expression des Minorités) : Ce groupe organisera des fêtes et des soirées.
- Le CLARH (Comité Lillois Anti Répression Homosexuelle) organisation restée très politisée et proche de la Ligue Communiste Révolutionnaire.


- Le 19 janvier 1975, l'association
nationale Arcadie organise une réunion à Lille. L'antenne régionale Arcadie Flandres est lancée. Les réunions sont organisées dans un café du centre ville qui dispose d'une salle discrète au premier étage. C'est un couple de garçons lillois qui animera les réunions avec discrétion et dévouement..

- En juillet 1975, c'est au tour du groupe chrétien et homosexuel, "David et Jonathan", d'ouvrir une antenne régionale à Lille. Après des premières réunions au couvent des dominicains à Lille, le groupe sera invité à trouver une autre salle de réunion. Il va prendre l'habitude de se réunir le samedi soir après la messe dans divers cafés du centre ville. Le presbytère de l'Eglise Saint Maurice intra-muros à Lille accueillera aussi de temps en temps le groupe pour des réunions, cette paroisse étant très ouverte à l'accueil des minorités. Par la suite, il émigrera à Villeneuve d'Ascq dans une salle de réunion réservée aux associations.





Lieux



Années70
A LILLE
LES BARS
- Le Molière

12 rue Léon Trulin
- Le Beffroi

Place du Théâtre
- Le Chagnot

12 rue des Manneliers
- La Bargue

rue des 3 Couronnes
LES DISCOTHEQUES
- The Christoph's Club

1 rue de la Barre
LES ASSOCIATIONS
- GLH

c/o Librairie Schizo Diffusion,
70 rue Saint Etienne 
- CLARH
- Arcadie
- David et Jonathan 

Années70
A DUNKERQUE
LES BARS
- Le Phono Club

96 rue de Roubaix
- Eole Bar

77 digue de Mer
- La Macumba

36 rue de Bourgogne.



:: LES LIEUX DES ANNEES 70  DANS LE NORD.
LES BARS - LES DISCOTHEQUES
Que ce soit à Lille ou dans le reste de la région Nord Pas-de-Calais, les chtis gay des années 70 n'ont que très peu d'établissements à fréquenter et ont pris l'habitude de se rendre en Belgique où les bars et boites gay sont nombreux et bon marché. A Lille, à cette époque, la vieille ville, qui deviendra vingt ans plus tard un quartier gay-friendly, est encore insalubre et peu fréquentable. Les gays ne disposent que de quatre petits bars à proximité de la Grand Place qui ne sont d'ailleurs pas spécifiquement gay. "Le Molière", 12 rue Léon Trulin, est un petit café discret et qui a la faveur des lesbiennes et des gays. C'est le plus connu de la ville même s'il ressemble à un café comme les autres. Il faut néanmoins sonner pour entrer. "Le Beffroi", place du Théâtre, "Le Chagnot", rue des Manneliers et "La Barque", rue des 3 Couronnes, complètent, plus discrètement encore, le parcours gay lillois des années 70. Il n'y a pas de discothèque gay sur l'agglomération. Une tentative avait bien été tentée en 1975, au 3 rue de la Barre dans le Vieux Lille : "The Christoph's Club". Malheureusement l'établissement sera l'objet de nombreuses pressions administratives de la part de la Préfecture. En attendant, "The Christoph's Club" sera rapidement et définitivement fermé. Il suffit, à l'époque que lors d'un contrôle de police, on y découvre un mineur. Et pour faire fermer une boite, c'est souvent la solution retenue... Heureusement, la Belgique est juste à coté et il n'est pas besoin de se rendre à Bruxelles ou à Gand, les petites villes frontalières ont bien compris que le million d'habitants de la métropole lilloise pouvait largement les faire vivre. Il faut dire aussi que les boites hétéros (à part le Macumba en direction de Dunkerque, parfois fréquenté par les homos) ne sont pas plus nombreuses côté français car une opération destinée à assainir le milieu de la nuit, en proie à quelques turpitudes mafieuses, a fait fermer la plupart des boites.
En Belgique, il y a trois discothèques gay à Courtrai, "Le Play-boy", "La Ronde" et "Le Vagabond", deux autres à Ménin, "Le Tire-Bouchon" et "Les Gambrinus", une à Mouscron, "Le Paris" et  trois à Pipaix : "Le Métro", "Le Pavé d'Auge" et "L'Escargot". Plus près de Valencienne mais toujours du coté Belge, "Le Bilboquet" à Willaupuis. En poussant jusqu'à Oostende, la ville a la réputation d'être très gay avec au moins 6 bars gay : "Au Caniche", "Au Bel Canto", "Le Rapsodie", "De Ra", "Talk of the Town" et "Willy's bar". Pour les amateurs de naturisme, les plages belges offrent aussi cette possibilité : Plage de La Panne.
A Dunkerque, la situation est assez favorable au gays dans les années 70 puisqu'ils bénéficient de 3 établissements : "L'Eole Bar" 77 digue de Mer,
à Malo face à la plage, avec une clientèle majoritairement gay mais pas exclusivement, "Le Phono Club" 96 rue de Roubaix, avec une clientèle exclusivement gay et "La Macumba", 36 rue de Bourgogne.

LES LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Côté drague extérieure, le Bois de Boulogne, le long de la Deule est très fréquenté le soir et les toilettes de la gare, celles devant l'Opéra (en sous-sol), de la Grand'Place (à coté de la Voix du Nord), du Square Dutilleul ou de la rue de Roubaix sont courues. A Roubaix, le Parc Barbieux et les toilettes de l'avenue Lenôtre sont réputées dans toute l'agglomération.





Années70
A ARRAS
LES BARS
- Le Saint Georges

10 rue Alexandre Georges
- Le Cardinal Bar

49 route Nationale


:: LES LIEUX DES ANNEES 70  DANS LE PAS-DE-CALAIS. 
A  Arras, deux bars ont un clientèle majoritairement homo :
"Le Cardinal Bar", 49 route Nationale et "Le Saint Georges", 10 rue Alexandre Georges, dont la piste de danse est fréquentée par une clientèle jeune.
Près de Lens, à Harnes, un petit café , "L'Harnésien" tenu par Raymonde, accueillait les homos de la région après 20h.
A Boulogne-sur-Mer, "Le Pharon Club", 27 rue du Viviers, est un bar club. Sinon les homos de cette ville se retrouvent sur  la Promenade des Remparts, aux WC de la gare maritime. Les vestiaires de la piscine du Casino ont aussi bonne ou mauvaise réputation, selon que l'on soit homo ou hétéro.
A Calais, à part la pissotière de la gare maritime, les guides de l'époque font état d'un hôtel gay, "L'Hôtel de Boulogne" 41 quai du Rhin.  La promenade sur la Digue peut aussi être fructueuse.
A Henin-Beaumont, "Le Domino Bar", 151 rue Henocq,  à Hesdin Huby Saint Leu, "La Garenne"  accueillent les homos.
A Merlimont Plage, "La Mendigotte", 104 avenue de la plage, est le petit frère de la Mendigotte de Paris. L'établissement fait discothèque, restaurant et même hôtel. Il propose un spectacle de travestis et attire les touristes gay de Berck ou du Touquet.
Quant à la station balnéaire du Touquet elle ne propose pas d'établissement gay et les parisiens, qui viennent encore y passer le week-end, se rencontrent sur la Promenade du Port ou dans les dunes à 15 mn à pied de la plage de la ville où le naturisme est toléré s'il est discret. On n'est quand même pas à Saint Tropez !



Square Dutilleul Parc Barbieux
Square Dutilleul à Lille Parc Barbieux à Roubaix



Sélection de livres, CD et DVD
AMAZON.FR
> Livres et CD sur les années 70 : > Recherches sur Amazon.fr :


> CD compilations des années 70 - sélectionnés sur Amazon.fr : > Titres gay cultes des années 70
    sélection Hexagone Gay :



cliquez pour écouter.



En savoir plus

AUTRES PAGES DE CE SITE
Nord Pas-de-Calais
- Les Années 70 France - Les Années 70
- Les Années 80





Sources

RESSOURCES EXTERNES ET REMERCIEMENTS
- Les archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur du site Hexagone Gay.
- Témoignage : Markyz de Popincourt.
- Les guides Spartacus
- Les guides Incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- Le Guide en Bleu de "Dialogues Homophiles".
- Les Archives du centre LGBT Paris Ile-de-France





Liens commerciaux
ANNONCES

















Divers






Nous soutenir

Le site Hexagone Gay et sa base documentaire sont gérés par l'association MÉMOIRE COLLECTIVE et ses bénévoles. Les frais de fonctionnement  et d'hébergement du site sont autofinancés par les affiliations et encarts publicitaires présents sur ce site. En revanche, nos recherches documentaires, nos acquisitions de documents, notre archivages sont financés par nos fonds personnels. Vous pouvez nous aider à conserver notre mémoire LGBT, en toute indépendance, par un don, via le bouton Paypal ci-contre.
Les dons peuvent rester anonymes ou vous être attribués selon votre préférence.
Pour mieux nous connaître : voir notre page présentation.
Vous pouvez aussi enrichir notre site par vos témoignages ou vos documents.
Pour nous contacter : webmaster@hexagonegay.com



Mémoire Collective



Recherches sur le site






Nos autres sites Résaux sociaux
Lorraine Gay Aquitaine Gay Les Ondes de la Tourmente Rencontres Gay Facebook Twitter Blogger






CopyrightFrance.com copie






Zone de rencontres

Hexagone Gay propose également un site de rencontres gay réservé aux hommes de plus de 18 ans.
Ils sont actuellement en ligne :



Clique pour voir leur fiche.
Ils habitent près de chez toi :

Découvre leur profil
Déjà  nouveaux inscrits
cette semaine !



Inscription gratuite