Le Fond de
l'Air est Rose, journal du GLH d'Angers
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NANTES.
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L'association chrétienne et homosexuelle David et Jonathan
va naître en France à Paris au début des années 70, mais dès le début,
des Nantais vont être associés à ce projet. Dès 1972, quelques
homosexuels chrétiens se réunissent à Nantes autour d'un prêtre. La
même année "Christianisme et Homophilie" naît à Paris. En 1973, le
groupe de Nantes accueille 70 personnes et David et Jonathan est lancé
de manière informelle. Un bulletin national intitullé "David et
Jonathan" est imprimé à Nantes à partir d'octobre 1973. Les statuts de
l'association ne seront déposés officiellement qu'au début des années
80, mais le groupe de Nantes sera actif dès 1973 avec l'organisation de
réunions régulières.
- A la fin des années 70, un GLH
(Groupe de Libération Homosexuelle)
va se constituer à Nantes comme dans les principales capitales
régionales. Il sera hébergé à la "Librairie 71", 29 rue Jean Jaurès. Il
aura une existence éphémère.
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ANGERS.
Angers va également avoir un GLH
(Groupe de Libération Homosexuelle) créé en 1978. Il est
hébergé par la librairie "la Tête en Bas" 17 rue des Poeliers.
Ce groupe mixte va faire preuve dès le début d'un grand dynamisme en
organisant des soirées et en éditant un bulletin de liaison : "Le Fond de l'Air est Rose".
Le premier numéro de ce journal paraît fin 1978. Il est vendu 4 F et
propose des dossiers thématiques (homosexualité et vieillesse, ghetto,
parents de gays...), des contes, des poèmes, des témoignages... Il rend
compte également de l'actualité associative du GLH et des autres
associations.
A NANTES
LES BARS
- Le Don Quichotte
5 rue
Jean-Jacques Rousseau
- La Galerie
9 rue Franklin
- Le Primavera
- Le David
3 rue Léon
Maître
LES DISCOTHEQUES
- L'Ere du Temps
rue du Pont Sauvetout
(Tour de Bretagne)
- Le Tangara
rue du Pont
Sauvetout
(Tour de Bretagne)
RESTAURANTS
-
La Pizzeria Restaurant
10 quai Henri
Barbusse
ASSOCIATIONS
- David et
Jonathan
- GLH de Nantes
Librairie 71 -
29 rue Jean Jaurès
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LES ANNEES 70 A NANTES.
A
Nantes, avant 1977, l'ambiance n'est pas très gaie. La municipalité de
l'époque est particulièrement homophobe. Les lieux de drague extérieurs
sont ratissés par la police, les établissements trop marqués par leur
clientèle homosexuelle sont l'objet de tracasseries administratives,
de descentes de police. Ce n'est qu'avec le changement de municipalité
en 1977 et avec l'arrivée du maire PS Alain Chénard, que l'ambiance va
se décontracter et que l'homosexualité va peu à peu sortir de la
clandestinité à Nantes.
Au début des années 70, les gays
ont néanmoins leur bar-discothèque situé rue Jean-Jacques Rousseau, "le Don Quichotte".
Un peu plus tard, se sera l'ouverture de "la Galerie",
au 9 rue Franklin. Pour y rentrer, il faut montrer sa carte d'identité.
La boite pense ainsi pouvoir éviter l'admission de mineurs, principale
cause de fermeture administrative à l'époque. Mais très vite, le bruit
court que c'est juste pour alimenter les fichiers de la police qui
répertorie toujours les homosexuels.
Au milieu des années 70 ,
c'est un petit bar, situé au c½ur d'un quartier qui deviendra 20 ans
plus tard le quartier gay nantais, qui est l'épicentre de la vie gay
nantaise. "Le David",
rue Léon Maître, au bout de la rue Kervégan,
est de
petite dimension mais cela ne l'empêche pas de proposer une
piste de danse. L'entrée y est sélectionnée et il faut sonner pour
entrer. C'est au son de la musique disco que la jeunesse gay nantaise,
essentiellement masculine, se retrouve les soirs au David. Le GLH
(Groupe de Libération Homosexuelle) de Nantes, créé dans les années 70
y organisera des rencontres et des expos, mais son siège sera abrité
par "la Librairie 71".
C'est à cette époque aussi qu'une des figures des nuits nantaises va
ouvrir ses premiers établissements. Philippe Michel va lancer la discothèque "Le Tangara"
rue du Pont Sauvetout, située au 29ème étage de la Tour de Bretagne
qu'il va transformer durant l'été 79
en la renommant "l'Ere du
Temps". Cette discothèque restera dans les
mémoires avec ses soirées à thème et ses vedettes
du
show-bizz.
Coté restau, "La
Pizzeria" située
au 10 quai Henri Barbusse est également familière et
sympathisante.
A la fin des années 70, trois nouveaux
bars
accueillent les gays nantais : "Le
Molière"
(dénommé la Volière), "le
Franklin", "le
Corneille". Un cinéma attire particulièrement les
homos : "le Kartoza".
La drague extérieure se fait essentiellement sur la place Louis XVI
(place du Maréchal Foch) et sur le Champs de Mars quand il n'y a pas la
fête foraine (2 fois par an). Le tunnel entre le Champ de Mars et le
Palais des Expositions (comblé à la fin des années 80) et dans une
certaine mesure celui qui relie la place du Bouffay au Neptune
(condamné après un meurtre) sont également des lieux très
fréquentés.
Sinon, comme dans toutes les villes, les
vespasiennes nantaise sont aussi des lieux de rencontre très
fréquentés. Trois tasses émergent : A l'Eglise Saint Nicolas, à la
Patinoire et sur le Cours des 50 otages.
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LES
ANNEES 70 A ANGERS.
A Angers, les homos se retrouvent au "Verlaine"
ou dans les toilettes publiques à coté de la cathédrale. La Promenade
du Bout du Monde au Château ou le jardin des plantes, sont également
courus. Mais, à la fin des années 70, le GLH va jouer un rôle de
convivialité et permettre les rencontres lors de ses soirées.
Une association gay est créée à Angers en 1978
: Le Groupement de Libération Homosexuelle (GLH) d'Angers est
hébergé par la librairie "la Tête en Bas" 17 rue des Poeliers. Le GLH
est mixte, il regroupe les gays et les lesbiennes.
:: LES
ANNEES 70 AU MANS.
Au Mans, la ville n'a pas encore acquis sa réputation de ville
gay-friendly mais elle possède déjà son bar gay, "la Belle Etoile".
Nantes :
Place du Maréchal Foch
Angers :
Promenade du Bout du Monde
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