S'il est
un endroit
qui a marqué la mémoire collective des homosexuels des dernières
décennies, c'est bien "Le Palace" à Paris. Ce lieu festif mythique a
connu son heure de gloire à la fin des années 70 et au début des années
80. S'il est aujourd'hui à nouveau en activité, pour toute une
génération de clubbers des années 80, il restera pour toujours le
symbole de cette décennie 80, le dernier feu d'artifice avant la chape
de plomb qui va s'abattre sur la communauté gay avec le Sida. Pour
cette génération, le Palace est né un soir de 1978 et s'est
éteint un
soir de 1983.
Pourtant le Palace a une histoire bien plus longue que
ces 6 années de gloire et étrangement, l'homosexualité y a toujours été
mêlée.
1925
1925
1943
::
Période 1921 - 1933 : un
music-hall chic et célèbre.
La salle du Palace est inaugurée en 1921 sous le nom d'Eden. Certaines
sources font remonter l'existence de cet établissement à 1912. Ses
premiers pas sont très hésitants. Son propriétaire, Léon Volterra, veut
en faire un music-hall, l'ambiance y sera plus proche de celle des
cafés-concerts très à la mode à cette époque. Mais l'affaire ne tient
pas ses objectifs. Au bout de deux ans, il est cédé à deux rois de la
nuit parisienne des années folles : Oscar Dufrenne et Henri Varna.
Dufrenne et Varna sont déjà à la tête de plusieurs établissements
parisiens comme "le Concert Mayol", "l'Empire", "le Moncey Music-hall"
et "les Bouffes du Nord". Ils rebaptisent l'établissement "le Palace",
revoient sa décoration en rose et rouge et invitent de grands artistes
de l'époque, grâce à un partenariat avec le Palace de Londres, avec
lequel ils échangent des artistes. En 1925, le plus grand clown
européen, "Grock", s'y produit. La scène du Palace accueillera aussi
Maurice Chevalier, Carlos Gardel, les Dolly Sisters, la môme Moineau...
Le
Palace devient très vite un music-hall à la mode et fréquenté par une
bonne clientèle fortunée.
Il va aussi présenter de nombreuses opérettes et revues comme "Yo
t'aime" (1924), "Good News" (1929), "Nudist Bar" (1930) avec les
vedettes du Gay Paris Charpini et le danseur américain Harry Pilcer...
Henri Varna.
Comédien, acteur du cinéma muet,
chanteur, homme de spectacle, Henri Varna est un des personnages les
plus actifs des nuits parisiennes. Il monte des revues de music-hall,
découvre de nombreuses vedettes comme Tino Rossi, dirige de nombreux
établissements notamment avec son associé et compagnon Oscar Dufrenne.
Le monde artistique du Paris gay de l'époque connait bien cet homme de
la nuit qui n'a jamais caché son homosexualité.
Oscar Dufrenne.
L'associé et ami d'Henri Varna
partage
avec lui son gout du spectacle, de la nuit et des garçons. Après avoir
été l'impresario du chanteur Mayol, il manie politique et spectacle,
puisqu'il est conseiller municipal radical-socialiste de Paris,
conseiller général de la Seine et directeur de salles de spectacles
avec Varna. Oscar Dufrenne a la réputation d'être très porté sur les
aventures sexuelles et son lieu de drague de prédilection et le
promenoir du Palace qu'il dirige.
Comme
beaucoup de music-halls, théâtres et
cafés concerts de l'époque, son promenoir est réputé auprès de la
population homosexuelle qui peut y faire des rencontres faciles durant
les spectacles, profitant de la semi obscurité et de la possibilité de
pouvoir se déplacer. Le promenoir du Palace a la réputation d'être
particulièrement chaud et on ne s'y contente pas d'y faire des
rencontres, mais aussi de les finaliser sur place, sous l'½il
bienveillant d'Oscar Dufrenne.
En 1931, Oscar Dufrenne, jamais à court d'innovation, décide de
transformer le Palace en Cinéma. A cette époque des débuts de l'art
cinématographique, beaucoup de salles de spectacle vivant se
transforment en cinéma et c'est considéré comme une promotion pour la
salle, tant cet art devient populaire et synonyme de modernité. Le
grand écran du Palace attirera la jeunesse des années 30 et le
promenoir ne changera pas d'orientation pour autant, le surplus
d'obscurité permettant même un regain d'activité.
Mais en 1933, "Le Palace" va connaître son premier coup dur. Le soir du
25 septembre 1933, Oscar Dufrenne est découvert assassiné dans son
bureau. Il git nu sur le sol, à peine caché sous un tapis et le crâne
défoncé. Des témoins accuseront un jeune marin, amant de passage de
Dufrenne. D'autres soupçonneront des affaires davantage liées à la
politique et à la corruption, le célèbre escroc de l'époque, Alexandre
Stavisky, étant une connaissance d'Oscar Dufrenne. Le crime ne sera
jamais élucidé. Oscar Dufrenne a eu le crâne défoncé par 17 coups de
queue de billard et il est décédé étouffé par la carpette destinée à le
camoufler. Cet événement va faire l'effet d'une bombe dans le monde
politique et artistique parisien. En tant que Conseiller de Paris et
Conseiller Général, il va être inhumé en grandes pompes et ses obsèques
vont même être filmées par les actualités cinématographiques. La presse
et les chansonniers de l'époque, jamais à court d'allusions homophobes
et graveleuses, vont pouvoir exploiter durant quelques années cet
événement inespéré pour leur fond de commerce glauque.
::
Période 1933-1945 : tentatives de résurrection.
Henri Varna va reprendre, seul, la direction du Palace et décider de
lui redonner sa première fonction de music-hall. Il va à nouveau
débaptiser l'établissement en l'appelant "L'Alcazar", en hommage au
café-concert du Faubourg Poissonnière, L'Alcazar d'Hiver, disparu au
siècle précédent. Sous ce nom, les spectacles vont à nouveau s'y
succéder, une revue nue laissera la place à un "Music-hall des jeunes"
destiné à découvrir de nouveaux talents, puis un café concert
"modern-style" avec une troupe d'imitateurs. L'Alcazar, en hommage à
son illustre homonyme de Marseille, va aussi présenter des opérettes
revue d'inspiration provençale comme "Zou ! Le midi bouge" (1934),
"Rose de Marseille" (1937), "Marseille mes Amours" (1939). Mais ces
diverses
expériences ne ressusciteront jamais la magie du passé disparue avec
Dufrenne. Durant l'occupation, l'établissement reprend le nom de Palace
et propose diverses pièces de théâtre.
:: Période 1946 -
1968 : cinéma
de quartier insalubre.
En 1946, le Palace redevient un cinéma qui va vivoter
jusqu'en 1968. Le décors original
a été recouvert de cloisons et d'une décoration années 50 de mauvais
gout. Il
ne sera pas le cinéma prestigieux de l'avant guerre, juste un cinéma de
quartier à la limite de l'insalubrité.
1968
::
Période
1968-1978 : théâtre expérimental
En 1968, il reprend sa vocation de salle de théâtre, mais sans plus
d'éclat. On y joue du théâtre expérimental. La salle, cachée sous
divers décors sans intérêt, va
connaître une décrépitude avancée. Mais le public théâtrophile
n'est pas vraiment au rendez-vous dans ce quartier populaire et dans
cette salle peu adaptée à ce mode d'expression. En 1972, celui qui va
devenir le Secrétaire d'Etat à la Culture en 1974, Michel Guy,
choisit le Palace, parmi d'autres salles, pour
lancer son Festival d'Automne à Paris jusqu'en 1978. En 1975,
Michel Guy confie l'exploitation du théâtre du Palace à
Pierre Laville, dramaturge et metteur en scène, qui y crée le Centre
National de Création Contemporaine. L'expérience durera trois
ans.
::
Période 1978 - 1983 : 6 ans de
gloire mondiale.
Michel Guy possède
de nombreuses amitiés dans le milieu homosexuel parisien dont il fait
partie et l'idée de
rénover ce théâtre et d'en faire un lieu de fêtes germe dans l'esprit
du nouveau roi des nuits gays parisiennes, un nommé Fabrice Emaer,
qu'il va encourager. Fabrice Emaer
possède plusieurs établissements de nuit dans le quartier homo de
l'époque, la rue Sainte Anne. Son club "Le Sept", qui allie restaurant
de stars et discothèque de jeunes gays a acquis en quelques années une
notoriété internationale. il lui faut désormais un endroit à la
dimension de ses projets démesurés. Plus de 50 ans après Oscar
Dufrenne, un
nouveau maître des lieux va donc prendre possession de ce vaisseau et
le faire surfer sur l'écume de la mode et de la modernité. Fabrice
Emaer va s'inspirer du club mythique de New-York, le "Club 54" qui a la
réputation d'être l'endroit le plus branché au monde.
Fabrice Emaer.
50 ans après Oscar Dufrenne,
l'histoire va se répéter. Fabrice Emaer possède de nombreux points
communs avec son lointain prédécesseur. Comme lui, il est né à Lille,
il est considéré comme le roi de la nuit parisienne, il a le sens de la
fête et des affaires, il aime les beaux garçons, ses idées politiques
son plutôt proche de la gauche progressiste et humaniste, il possède de
solides amitiés dans le monde politique, il va racheter le Palace alors
que
l'établissement vivote, il va dépenser une fortune pour le rénover et
pour lui insuffler un vent de folie et de modernisme, il va en faire le
phare des nuits parisiennes et comme Oscar Dufrenne, Fabrice Emaer va
aussi disparaître brutalement au fait de sa gloire, heureusement dans
des circonstances moins tragiques.
Lorsqu'il rachète le Palace, Fabrice Emaer est déjà bien connu du
milieu gay car c'est lui qui a fait naître le nouveau quartier gay de
la rue Sainte Anne à la fin des années 60 au détriment du quartier
Saint Germain. Lorsqu'il va se déplacer rue du Faubourg Montmartre,
tout le quartier de la rue Sainte Anne avec ses nombreux établissements
gay va s'éteindre en quelques années.
La
salle est
totalement rénovée, en lui restituant son décor d'origine, et elle est
équipée
des jeux de lumières et lasers les plus élaborés de l'époque. Une
immense piste de danse occupe l'espace laissé vacant par les sièges
de l'orchestre. Le Palace peut accueillir 2000 personnes, et pour faire
le plein tous les soirs, Fabrice Emaer met en ½uvre tout son art
de la fête. Depuis la fermeture du célèbre bal du Magic City des années
20, Paris n'avait pas connu un endroit aussi magique qui va être une
locomotive de la vie nocturne de la Capitale.
C'est Grace Jones qui inaugure
le
Palace le 1er mars 1978. De nombreuses
vedettes planétaires vont animer l'établissement, les grands couturiers
parisiens vont y organiser des soirées de prestige. Chaque soir une
fête où les costumes les plus extravagants sont portés par les
plus
beaux garçons et les plus belles filles de Paris. Car dès le début,
Fabrice Emaer a fait le choix d'ouvrir son établissement aux filles et
aux garçons, aux gays et aux hétéros. Seules quelques
soirées seront
exclusivement masculines en dehors des "Gay Tea Dance" du dimanche
après-midi, réservés aux hommes. Mais l'ambiance est tous les jours
celle d'une boite homosexuelle et les gays s'y sentent à l'aise car
libres de leurs mouvements, de leurs gestes, ni plus ni moins que les
hétéros, ce qui était loin d'être le cas dans les
établissements
non gay de la capitale à cette époque. Au grès des soirées, la
clientèle pouvait être différente et si le look était un élément
incontournable pour pouvoir y rentrer, la mixité sociale, le mélange
des âges et des races est une réalité. La diva internationale peut y
côtoyer les jeunes gens post-modernes, filles ou garçons, les
intellectuels de droite ou de gauche, les vrais noctambules noirs ou
blancs, les punks sans argent mais non sans originalité... C'est le
travail des physionomistes de l'entrée de sélectionner et de doser la
clientèle. Les seuls mots d'ordre sont "une attitude positive", "un
look travaillé" et "le respect des différences".
Fabrice
Emaer va s'entourer d'une équipe de fidèles. Son associé du Sept,
Claude Aurensan est nommé à la direction du Palace, Sylvie Grumbach et
Dominique Segal s'occupent des publics relations... Paquita Paquin et
Edwige s'occupent de l'accueil et de la sélection à l'entrée, Guy
Cuevas est le DJ résident. Les fêtes exubérantes qui vont y être
organisées, l'ambiance glamour, voire érotique, la présence quotidienne
de tout le show business parisien, va rappeler un peu le Sept, mais
puissance 10. On peut considérer que la vie nocturne parisienne va
connaître un "avant" et un "après" Palace. Rien ne lui ressemblaient
avant, plus rien ne lui ressemblera après, mais tout sera devenu
différent. Le Palace va mettre un coup
d'arrêt à la rue Sainte Anne. Tous les gays noctambules parisiens vont
abandonner du
jour au lendemain la rue qu'ils animaient depuis 10 ans pour leur
nouveau lieu de fête et de drague qui va donner un coup de vieux à tous
les établissements de la capitale. Mais le Palace va aussi attirer
toute une population nouvelle, une nouvelle génération de gays
insouciants, extravagants, aimant la fête, le délire... Aux platines,
on retrouve le DJ Guy Cuevas, au fait de sa gloire. D'autres DJs
célèbres y
feront ensuite leurs premières armes comme Eric Candy, Martin Solveig,
Antoine
Clamaran ou Laurent Garnier.
De nombreux artistes vont se
faire un
nom grâce au Palace et pas uniquement dans le monde de la musique.
Grace Jones, dont Jean-Paul Goude façonne son look androgyne, va
faire les grandes heures du Palace. Amanda Lear, avec sa voix
troublante et grave, enflamme la piste avec "Follow me". Prince
s'y produit dans une tenue qui n'a rien à envier aux look SM gay des
boites cuir de l'époque (cf vidéo ci-dessous). Toutes les vedettes du
disco et du funk passent sur la scène du Palace : Madonna, les
Village People, Sylvester, Esther Philips, Karen Young mais aussi
d'autres artistes, comme Gainsbourg, Robert Palmer, Bob Marley, Jim
Morrisson...
Pierre et Gilles
s'occupèrent du graphisme
de la revue papier
du
Palace et Ardisson y est rédacteur. Yves Saint Laurent, Kenzo, Karl
Lagerfeld, Jean-Paul Gauthier y organisent des soirées mémorables,
car la mode a autant d'importance que la musique au Palace. Si le
ministre de la culture de l'époque, Michel Guy, avait favorisé
l'ouverture du Palace, on y rencontrera aussi de futurs ministres de la
culture comme Jack Lang ou Frédéric Mitterrand. En 1980, Fabrice
Emaer
et celui qui le suit depuis toujours dans l'ombre, Claude Aurensan,
ouvrent, dans les sous-sols du Palace, "Le
Privilège", un
club restaurant très élitiste où toutes les stars et VIP pourront se
retrouver pour des soirées nettement moins grand public mais tout aussi
démentes. C'est Gérard Garouste qui en assure la décoration. Le 5 mai
1981, juste avant les élections présidentielles, sur
la scène du Palace, Fabrice Emaer prend le risque, pour la
première fois, d'exprimer une opinion politique. Il appelle à voter
François Mitterrand, qui s'était engagé à dépénaliser l'homosexualité
en France et il entame "la Vie en Rose", devenue avec Grace Jones, en
quelque sorte, l'hymne du Palace. Mais toute cette folie qui a réveillé
Paris va s'interrompre brutalement à partir du 11 juin 1983. Fabrice
Emaer décède brutalement d'un cancer du rein. Les bruits vont courir
qu'il est mort du sida, mais cette information ne sera jamais confirmée.
L'histoire du Palace se répète exactement 50 ans après la disparition
d'Oscar Dufrenne.
::
Période 1983 - 1996 : Survie
et expériences diverses.
Le
Palace est
repris quelque temps par Claude Aurensan, l'associé et complice de
Fabrice Emaer. Il va tenter de perpétuer dans un même décors, l'esprit
du Palace. Hélas, la magie de Fabrice Emaer a quitté les lieux. Seuls
les Gay Tea Dance du dimanche après-midi continuent à attirer du monde
bien que de nombreuses boites concurrentes aient repris le concept. Il
va laisser la main à d'autres qui vont transformer le décors et lui
donner une autre ambiance. La disco laisse la place à la House-Music.
Les soirées de Jean-Claude Lagrèze (ex-Opéra Night), et les soirées
"Pyramide" en 1987 vont connaître le succès, mais la dette continue à
s'accumuler et diverses fermetures administratives liées à des trafics
de stupéfiants, ne vont pas arranger les choses.
L'esprit de fête qui avait caractérisé le début des années 80, n'est
plus non plus au rendez-vous. Le Sida fait des ravages
et beaucoup de gays parisiens fréquentent davantage les
hôpitaux et les cimetières que les discothèques. Le Palace ferme.
En
1992, c'est l'ancienne concurrente de Fabrice Emaer, Régine, qui tente
de relancer l'établissement. Elle jettera l'éponge au bout de deux ans.
En
1994, les nouveaux rois de la nuit que sont Cathy et David
Guetta,
vont eux aussi tenter cette relance. Il vont réinvestir l'ex Privilège,
pour en faire le kitkat, dans un nouveau décors. L'expérience va durer
aussi deux
ans. Le Palace ferme ses portes en 1996.
:: Période 1996 - 2006 : 10
ans de silence et de bruits étouffés.
Après sa fermeture en 1996, le Palace va être laissé à l'abandon et va
même être squatté. En 2002,
un espoir
renaît, Jack-Henri Soumère, patron du Théâtre Mogador,
rachète
l'établissement. Il va déclarer : “Mon projet est de faire du Palace un
lieu de divertissement majeur pour les jeunes, de lui redonner sa
vocation de music-hall et sa configuration de théâtre”. Le projet ne
verra jamais le jour et le Palace va continuer sa décrépitude. En 2004,
un petit collectif d'artistes et de marginaux qui se baptise "La
Compagnie Privilège", investit les lieux. On y accède par le 3-bis
cité-Bergère par un dédale d'escaliers et d'apparts squattés. Ce groupe
organisera des visites guidées et tarifées pour les nostalgiques des
années Palace. Il vont même improviser des fêtes clandestines dans la
salle souterraine du Privilège mieux isolée acoustiquement. Les
autorités vont fermer les yeux quelque temps mais le squat finira par
être interdit.
::
Depuis 2006 : une nouvelle
page d'histoire s'écrit.
Le
Palace entame une nouvelle histoire avec de nouveaux acteurs. Alil
et Hazis Vardar deviennent les nouveaux propriétaires du Palace en
novembre 2006. Ces deux frères belges d'origine albanaise décident de
faire à nouveau du Palace un théâtre. Ils sont déjà propriétaires de
plusieurs salles de spectacles en Belgique et à Paris. La salle est à
nouveau entièrement restaurée durant 20 mois de travaux, sous la
surveillance des monuments historiques car le lieu est désormais
classé. Les fauteuils ont réinvesti le parterre. C'est Valérie
Lemercier qui inaugure la scène le 5 novembre 2008 avec un one-woman
show..
Le Palace en 2009
RESSOURCES EXTERIEURES
::
Livres, CD et DVD
:: CD, DVD
RESSOURCES
EXTERIEURES
- Didier ERIBON, Dictionnaire
des Cultures Gays et
Lesbiennes, Larousse, 2003
- Dominique Jando, Histoire
mondiale du Musi-Hall, Ed Jean-Pierre Delarge, 1979
- Daniel Garcia, Les
Années Palace, Flamarion, 1999
- Alain Pacadis, Nightclubbing,
Articles 1973-1986, Denoël, 2005
- Alexis Bernier, L'esprit
des
seventies, Grasset 1994
- Paquita Paquin, 20
ans sans
dormir, Denoël, 2005
- http://www.paris70.free.fr
- http://come.to.paris70
- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Emaer
- Archives Gai Pied
-
Souvenirs personnels de Jean-Marc, Marc,
Philippe.
- Collections privées.
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