RENNES
(35).
- Le GLH
de Rennes restera
actif jusqu'au début des années 80.
-
L'association chrétienne "David
& Jonathan" tient
aussi une permanence dans la
capitale bretonne.
- Une autre association, qui va se
substituer au GLH, apparaît au début
des années 80 : L'Association
pour
la Diffusion Homosexuelle (ADHO).
Cette
association est fondée le 17 janvier
1980 par Jacques Ars, militant
homosexuel qui avait déjà été à
l'origine de la "Mouvance Gouin
Celte"
(cf années 70). L'Adho essaie de
fédérer toutes les librairies
"différentes" de l'Ouest. En 1981,
elle rachète un petit snack-bar sans
alcool, "le
Tutti-Frutti",
déjà fréquenté par les homosexuels
rennais et en fait son lieu
associatif. En mars 1982, l'Adho
modifie son appellation et devient "L'Association
pour la Différence
Homosexuelle".
L'Adho
va organiser des
manifestations
culturelles, des expositions, éditer
plusieurs fanzines
assez rocks et
assez proches de son sens de
la dérision : "Ginette" et "les
Osthéomatéophes".
Elle aura
toujours une démarche culturelle
en promouvant les artistes
en
général et la sensibilité gaie en
particulier.
::
MAGAZINES. RENNES.
Après avoir lancé "Ginette"
et "les
Osthéomatéophes",
"l'association
A.D.HO.
édite un journal appelé "Migrennes"
qui mixte homosexualité et rock.
::
EMISSIONS DE RADIOS RENNES.
- sur Radio Kongas (104 Mhz) : "Canal
Bi", un jeudi sur deux
(1984).
- sur 95 Mhz : Canal Gai, tous les
jeudis de 20h à 2h.
BREST
- Sur RBA (102 Mhz), "Chapeaux
Bretons
et Slips de Cuirs", le
dernier mercredi du mois de
17h30 à 18h. (1983 - 1984)
SAINT
MALO.
-
Sur Force 7 (95,9
Mhz),
"Rézo
7" le
samedi à 22h
: reportages,
petites annonces. (1984- 1985 -1986)
En
juillet
1983, le
conseil municipal
de
Rennes, sous l'impulsion du maire socialiste
de la ville, Edmond
Hervé, vote une subvention de 5200 F pour
l'ADHO et pour son lieu gai,
le Tutti Frutti. Cette décision va engendrer
la colère de l'opposition
qui, bien qu'elle se défende d'être
homophobe, va ameuter les médias
qui vont ainsi parler pour la première fois
de l'ADHO et apprendre aux
Bretons l'existence de cette association
homosexuelle qui n'avait
jamais bénéficié d'une telle publicité. FR3
Rennes fera un reportage
sur le sujet et Antenne 2 au niveau national
en parlera dans son
journal. L'opposition, mal préparée à
débattre sur ce sujet, commettra
des maladresses qui se retourneront contre
elle. Un de ses
représentants n'hésitera pas à déclarer en
Conseil Municipal : "On
ouvre la voie à des subventions de plus en
plus contestables, des
associations de sadomasochistes ou
d'hétérosexuels pouvant se
constituer par la suite." Si la
subvention municipale aura
essentiellement une valeur symbolique, celle
versée par le Ministère du
Travail d'un montant de 36 000 F va permette
de créer un emploi
d'initiative locale pour faire
fonctionner le Tutti-Frutti.
Le
battage médiatique provoqué maladroitement
par l'opposition aura eu le
mérite de multiplier le nombre des
adhésions. L'A.D.HO ne sera jamais à
court d'idées pour s'autofinancer. Elle
vendra des gadget et du poppers
dans son local. Elle lancera des
souscriptions et prélèvera le "denier
du cul" au titre du "chapitre des petites
s½urs sodomites de la
Tantation".
- Une association destinée à venir en aide
aux détenus homosexuels va
aussi se créer à Rennes au milieu des années
80 : "L'A.D.D.H.",
Association de défense des Détenus
Homosexuels, dont l'adresse est 56
bd Jacques Cartier à Rennes.
-
"Femmes
entre elles" :
Le groupe autonome des lesbiennes issu du
GLH va se constituer en
association déclarée en avril 1982. Les
militantes se rencontrent à la
MJC de la Paillette.
- AIDES
Rennes,
association de lutte contre le SIDA, va être
crée au milieu des années
80.
BREST
(29).
- L'association "Présence
Homosexuelle", abritée à la
librairie Archipels, place
Saint Louis, va succéder au GLH
de
Brest.
- "David
&
Jonathan", l'association
chrétienne a une antenne à Brest.
PONT-AVEN
(29)
-
En 1988, un groupe exclusivement
féminin se constitue près de
Pont-Aven
: "Le
Chamalow".
Le Chamalow va organiser des
rencontres et des sorties
pour les lesbiennes. Son existence
sera éphémère.
LANNION
(22).
-
Lannion bénéficie à l'époque
d'une
association gay : "Breta-H"
organise des sorties, des week-ends
et "des rencontres par
informatique" : premiers pas du
minitel rose avant l'invention de
l'internet.
LORIENT
(56).
- Une association lesbienne fait
son apparition en avril 1982 en
Morbihan : "Différence
56" a une permanence
mensuelle à la Maison Pour Tous
de
Hennebont : Loisirs, réflexion,
action, foi.
HENNEBONT
(56)
- David
&
Jonathan, association
chrétienne et homosexuelle
dispose d'une antenne locale au
début des années 80 à Hennebont.
::
24 NOVEMBRE 1984 :
DESCENTE DE
POLICE AU TUTTI-FRUTTI.
Le Tutti-Frutti, le lieu associatif homo de Rennes,
a fait l'objet
d'une descente de police le 24 novembre 1983. Un
commissaire et 6
inspecteurs sont intervenus à la demande du Parquet
qui avait été saisi
d'une plainte. Ils ont décroché les peintures
accrochées aux murs du
local, dans le cadre d'une exposition consacrée au
peintre Mario S., et
les ont saisies. Le délit avancé par la police était
simplement que ces
toiles représentaient des hommes nus. L'affaire sera
sans suite au
niveau judiciaire et les toiles seront rendues par
la police,
d'ailleurs un peu gênée par une telle intervention.
L'ensemble des
organismes culturels de la ville a réagi contre cet
acte de censure
intolérable engendré simplement par une personne
choquée par
l'exposition. Curieux qu'elle n'ai pas demandé aussi
de badigeonner de
blanc les plafonds peints par Michel Ange à la
Chapelle Sixtine du
Vatican.
Au
début
des années 80, la vie gay explose dans les villes
bretonnes,
notamment à Rennes et Brest, mais aussi à Quimper.
Les zones
touristiques du bord de mer sont dotées de
nombreuses plages naturistes
qui ont la cote auprès des gays. Même si ce n'est
pas la Côte d'Azur,
quelques grosses discothèques gay ouvrent à cette
époque en pleine
campagne pour drainer les touristes le week-end. En
revanche, le monde
associatif, s'il reste diversifié et actif au début
des années 80, va
connaître un effet assommoir avec l'apparition du
Sida. Les
associations ne prendront pas conscience
suffisamment tôt de l'ampleur
de la catastrophe qui s'annonce.
A
RENNES
LES
BARS
-
La Rose Noire
2
rue de Saint Malo
-
Le Picotou
Combourg
-
Le Tutti-Frutti
3 impasse
Rallier-du-Baty
-
Le Galago
21
rue de Saint-Malo
-
La Trinquette
rue
Saint Malo
-
Le Verlaine
10
rue Quinelen
-
Le Privilège
92
rue Ange Blaise
-
Le Quai H
36bis rue
Dupont des Loges
LES
RESTAURANTS
-
L'Angelus
Place
de la Mairie
-
Le Ship-Shop
30
rue Saint Malo
-
La Bonne Pâte
6
rue Derval
-
Le Piano Blanc
route
de Sainte Foix
-
Le Tub's
Boulevard
Laennec
-
Le Melting Pot
rue
des Fossés
-
Les Cantines
Place de la
Mairie
LES
DISCOTHEQUES
-
Le Batchi
34
Rue Vasselot
-
L'Ambigu
Vieux
Vy-sur-Couesnan
- Le
Corsaire
Piré-sur-Seiche
- Le
Mykonos
Saint-Erblon
LES
ASSOCIATIONS
-
GLH de Rennes
c/o
"le Monde en Marche"
7 rue Saint Georges
-
Association pour la Diffusion Homosexuelle.
-
David et Jonathan
-
Femmes Entre
Elles
9 rue
de la Paillette
::
LES
LIEUX DES ANNEES 80 A RENNES. LES
BARS
ET LES DISCOTHEQUES.
La
nouvelle
boîte incontournable de Rennes
dans les années 80 s'appelle "le
Batchi",
rue Vasselot. Après des débuts
improbables, sa déco résolument
moderne
et atypique pour l'époque est
très marquée rock New Wave, Ska et
Punk. Mais la clientèle est 100 %
gay, BCBG et très jeune. La boite va
connaître un succès foudroyant et
un avenir qui en fera plus de 20 ans
plus tard une des plus anciennes
boites gay de France, car elle saura
toujours s'adapter à son époque et
à sa clientèle. D'autres
établissements fleurissent à Rennes
dans les
années 80 : "La
Rose
Noire" s'installe
rue Saint Malo, une rue qui devient
peu à peu le centre de
gravité de la vie gay à Rennes.
L'établissement a la faveur des
lesbiennes. Rue Saint Malo, on
trouve aussi à partir du
milieu
des années 80, un restaurant
sympathisant, "le
Ship-Shop" et
deux bars, "la
Trinquette" et "Le
Galago".
Le
Galago
est tenu par deux lesbiennes et a la
préférence des femmes
homosexuelles mais les hommes y sont aussi
admis. Il faut sonner pour
entrer. Si
le
Batchi est la seule boîte gay du centre
ville, les Rennais bénéficient d'une
brochette d'établissements à l'extérieur :
La discothèque "le
Corsaire", à une vingtaine de km de
la ville, "l'Ambigu"
à Vieux
Vy-sur-Couesnan à 30 km de Rennes et "le
Mykonos" à 12 km
de Rennes attirent les noctambules les
week-ends. Toujours à
l'extérieur, "Le
Picotou"
(chez Lou-Lou) est situé à
Combourg.
A la fin des années 80 deux nouveaux bars
ouvrent à Rennes : "Le
Privilège", 92
rue Ange Blaise, tenu par Gilles et "Le
Quai H", 36 bis rue Dupont des Loges,
tenu par Hugues, dit "Huguette".
LES
RESTAURANTS. "L'Angelus"
sur la place de la mairie avec son service
très tardif a la préférence
des noctambules et donc des homos. La
Crêperie "la
Bonne Pâte" rue
Derval ou "le
Ship-Shop"
ont aussi leurs habitués. Route de
Sainte-Foy, Joël et Jean-Paul
accueillent une clientèle homo dans leur
restaurant gastronomique et
proposent régulièrement des spectacles de
travestis : "le
Piano Blanc".
Gilles et Karim tiennent le restaurant "Les
Cantines" sous les arcades de l'Opéra
de Rennes, un restaurant traditionnel où
l'on écoutait du jazz et des chanteurs
français, du caf-conç à Gainsbourg, de Marie
Laforet à Stan Getz - de 88 - 91
LES
SAUNAS.
Au
début
des années 80, il n'existe aucun sauna gay à
Rennes. Comme le
besoin existe, un sauna hétéro, le Kiitos,
propose quelques plages
horaires réservées aux hommes, le mardi et
le vendredi de 15h à 22h.
LES
LIEUX
DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Durant
les
années 80 les Rennais restent toujours
adeptes des plaisirs en
plein air et pas un quartier de la ville n'y
échappe. Le Jardin du
Thabor est très fréquenté durant la journée,
le soir, c'est plutôt le
Contour de la Motte ou le Champ de Mars avec
ses deux tasses. Presque
toutes les vespasiennes de la ville ont leur
clientèle d'habitués :
Place de la Préfecture, Gare SNCF, Place des
Lices, Eglise Saint
Etienne, Palais de Justice et celle de la
rue Toullier qui a une bonne
réputation, même si elle reste dangereuse.
A
BREST
LES
BARS
-
Le Bar du Château
face
au Château
-
Le Conti
25
rue de Lyon
-
La Licorne
-
Le 18
9
rue La Motte-Piquet
-
Lak-Atao
67
rue Louis Pasteur
-
Le Bazaar
20
rue Kergorju
LES
DISCOTHEQUES
-
Le Manoir du Kurnu
Route
de Saint Renan
-
Les Mini-Folies
2
rue Kerivin
-
Le Petit West
Club
11
rue de la Porte
LES
ASSOCIATIONS
-
GLH de Brest
c/o
Librairie Graffiti
Place Saint Louis
-
Présence Homosexuelle
c/o
Librairie Graffiti (librairie Archipels)
Place Saint Louis
-
David &
Jonathan
::
LES LIEUX DES
ANNEES 80 A
BREST.
On
pourrait considérer que cette ville de
marins n'avait pas besoin de bar
gay tant les bars de marins, dépeints par
Genet dans son roman
"Querelle de Brest" et repris par le
cinéaste Werner Fassbinder en 1982
(avec le sensuel Brad Davis), suffisaient à
assouvir tous les
fantasmes. Mais au début des années 80, un
certain nombre
d'établissements
sont recensés dans les guides gay tout en
sortant un peu de la norme
classique des bars gay de par leur
ambiance. Le "Bar
du Château", "Le
Conti", "Le
18", "la
Licorne", le "Lak-Atao"
font partie du parcours "émotion" de la
ville. Plus classiquement, une
discothèque située à la campagne à 18 km de
Brest offre les plaisirs de
la fièvre du samedi soir : "Le
Manoir
du Kurnu" sur la route de Saint
Renan accueille une
clientèle mixte homos-hétéros. Le "Beverly-Club",
à Relecq Kerhuon, propose en semaine des
spectacles de travestis, même
si l'endroit n'est pas spécifiquement gay.
A la fin des années 80, le bar gay et
lesbien de Brest s'appelle "Le
Bazaar", 20 rue
Kergorju et la boîte, "les
Mini-Folies" est située au 2 rue
Kérivin. Deux autres
discothèques vont aussi accueillir les gays
brestois : "Le
Calao", route
des Château à Pont L'abbé et le "Petit
West
Club", rue de la Porte à Brest,
juste avant le Pont
de recouvrance.
La
plage du Phoque (ça ne s'invente pas)
propose du naturisme durant les
magnifiques étés bretons.
Au
niveau de la drague extérieure, Le Jardin
Kennedy (en face de la gare)
sont fréquentés en
soirée. Et si l'obsession des marins
doit trouver sa
concrétisation, les quais du port ou
les pissotières du Marché Place Saint Louis,
n'ont jamais été l'objet
de réclamations de la part des clients.
::
LES
LIEUX DES ANNEES 80 DANS LE RESTE DE LA BRETAGNE.
FINISTERE
(29).
A
Quimper, un nouveau bar apparaît au début des années
80 rue pain Cuit, "La
Mandarine" avec
une clientèle mixte. Au milieu des années 80 le bar
"Le Samouraï" prend
le
relai des nuits quimperroises. Il est situé au 77
route de
Pont-L'Abbé. La drague
s'organise autour et dans la gare ainsi que place de
la Tourbie
(ancien Champ de
Foire),
de la Tour d'Auvergne. Le joli petit jardin derrière
le Théâtre est
fréquenté en soirée. A noter aussi la forêt de
Keradennec pour ses
rencontres libertines.
A
Douarnenez, on se rencontre sur le sentier des
Douaniers aux Roches
Blanches. Les blockhaus ont quelques fréquentations
dans la journée. A
Pont l'Abbé, on se croise aux WC de l'église et dans
les buissons qui
la bordent, à Roscoff c'est à la Tourelle Marie
Stuart sur le Port ou
dans les dunes de Sainte-Anne la Palue. Les Jardins
de Porzou à
Concarneau, et au Conquet, le Cours d'Ajot, les
jardins Maréchal Juin
ou Kennedy ainsi que la tasse des halles Saint Louis
prouvent que la
Bretagne profonde n'est pas un désert pour les gays
des années 80.
Quant à Morlaix, c'est un restaurant, "la
Brocéliande",
5 rue des Bouchers qui attire les gays. Et si vous
voulez admirer le
viaduc vu du dessous, les toilettes sont là pour
vous accueillir.
Les
plages
:
-
La Plage de Plonéour-Lanvern. Naturisme.
-
La Plage de Mousterlin et celle de la Table
d'orientation à Bénodet.
- La Plage du Rhéum à Douarnenez (entre la plage
Saint Jean et les
Sables Blancs.)
- La Plage de Lesconil en direction de Lechiagat.
Naturisme
- La Plage de Keremma à Plouescat.
- La plage de Trezien à Plouarzel
- La Plage de Beuzec- Cap Sizun à Pont-Croix.
Naturisme dans une petite
crique protégée.
- La Plage de Tréguennec à Pont l'Abbé.
- La Plage du Lost-Marc'h à Crozon. Naturisme
CÔTES-DU-NORD
(22).
Les
Côtes
du Nord ne deviendront Côtes
d'Armor
qu'en 1990.
A
Saint-Brieuc, une boite gay ouvre au milieu
des années 80 : "le
Safari Club",
grève des Courses. Sinon, il y a beaucoup de
rencontres au
Jardin des Remparts à tout heure du jour ou
de la nuit ou dans la
Vallée du Gouedic. Les toilettes du Champ de
Mars ou à coté de la
cathédrale sont aussi très animées à toute
heure.
Au milieu des années 80, sur l'axe
Saint-Brieuc - Saint-Malo, route de
Plancoet à Plancoet, la
discothèque "l'Emeraude"
organise des Gay Tea Dance tous les
dimanches de 16h à l'aube.
A Dinan,
rendez-vous au Jardin du Château ou au pied
du Rempart, Promenade des
Douves.
Durant
la saison touristique en été, un
restau sympathisant accueille les touristes
: "la
Barzelletta", 9
rue de l'Horloge.
A Lannion, c'est... le
Cimetière qui offre une tasse très vivante.
A Paimpol on se rencontre à la boîte "La
Taverne" ou aux
WC du port, à Perros-Guirrec aux WC de la
mairie. A Saint Quai
Portrieux, durant la saison estivale, la
pizzeria le "Don
Camillo", "le
Davy's Bar" et
sa discothèque "L'Etrier
Club" attirent les touristes homos.
A Loudeac, on drague au Parc de l'Etang, sur
la route de Rennes.
Le Casino du Val André propose des soirées
gay tous les dimanches dans
sa boite, "Le
Jetsea".
Unique en France, il existe en Côtes du
Nord, et plus précisément à
Plorien, une troupe de Majorettes masculines
depuis 1977.
Les plages :
- La Plage de Beg Léguer entre Lannion et
Trébeurden.
- La Plage de Plorien-Vieux Bourg (Dinan) :
naturisme entre la côte et
sables d'Or.
- La Plage de Notorat (Paimpol).
- La Plage de Testraou à Perros-Guirrec.
- La Plage des Rosaires, au lieu dit "Pointe
de l'horaire" près de
Saint Brieuc.
- Les plages au Vieux-Bourg (naturisme), le
Val André et Lortualis
situées à Saint Quay Portrieux.
ILE-ET-VILAINE
(35).
La
belle
ville
de
Saint Malo propose une
magnifique promenade sur ses remparts. A
proximité des jardins des
Cavaliers, les promeneurs sont plus nombreux
et la plage un peu plus
bas permet des ébats nocturnes. De
nombreuses tasses ponctuent cette
promenade. Au milieu des années 80 au bout
de la fameuse rue de la
soif, une cave accueille la jeunesse de la
ville à partir du milieu des
années 80 : "L'Angelus
bis",
6 rue des Cordiers, est réputé pour son
ambiance très chaude et
délirante qui attire de nombreux homos. Tenu
par le même propriétaire,
le restaurant "l'Angelus"
est situé lui au 10 rue du Puits-aux-Braies.
Le service est un des plus
tardifs de la ville. "L'Escalier",
pointe de la Varde, et "le
Little", 8 rue du Point du Jour,
complètent le parcours
des nuits chaudes malouinnes.
Dinard,
à cette époque, n'est pas
en reste
car la ville dispose plusieurs bars gay : le
night-club
"L'insolite"
ouvre en 1981 au 9 rue de la Vallée mais
aura une courte existence. "Le
Pénélope" lui
succèdera sur la route de Saint-Lunaire et
la discothèque "la
Chaumière" sera
ouverte uniquement les we à la
Pointe-du-Décollé. Il y aura aussi "le
Pingoin", 3 bis
boulevard Wilson, qui organisera des dîners
spectacle. Pour les
romantiques, la Promenade au Clair de
Lune, le long de la mer, à une réputation
qui dépasse les frontières de
la Bretagne. Moins
romantiques,
les tasses de la place de
la
République, du Port ou de la Poste peuvent
aussi compenser le manque de
rencontre de la Promenade au Clair de Lune.
Entre Saint-Malo, Dinard et Dinan, le
restaurant "la
Barzelletta"
accueille les gays amateurs de cuisine
italienne.
A Fougères, à part les WC de la place de la
Douve, les homos commencent
à fréquenter l'aire de repos de la RN2.
A Redon, on se rencontre sur la place de la
République ou sur le Cours
Bernard à coté du monument.
La discothèque "Le
Scorpion"
à Saint Denis de Jouhet propose des
soirées gay
chaque dimanche. La jolie petite ville de la
Roche-Bernard voit
s'ouvrir son club gay à la fin des années 80
: "L'Incognito".
Les
plages :
- La Plage du Verger (entre Cancale et Saint
Malo)
- La Plage de la Moulinière à Cancale.
- La Plage de Saint-Coulomb à
Saint-Meloir-des-Ondes.
MORBIHAN
(56).
A Vannes ce sont les toilettes du
Port près de la gare Maritime qui sont les
plus courues. S'il n'y a pas
de boite gay dans la ville, la discothèque "La
Civadière", 25
rue Ferdinand le Dressay, sur le port,
propose de temps en temps des
spectacles de travestis.
Ville
portuaire,
Lorient et son architecture des années
50 propose quelques lieux de
drague mais aussi de prostitution
masculine encore très répandue dans
les années 80 qui ne connaissaient pas
internet. Le Parc du Syndicat
d'Initiative (qui n'avait pas prévu
celle là) pouvait être complété par
les toilettes souterraines de la place
Aristide Briand ou du Marché. Le
Jardin Le Faoudic connaît aussi un
certain succès. "La
Baraka, club Saint Servais",
route de Quimperléà
Pont Scorff, est la boite gay du Pays de
Lorient. Dans un décor "maison
de campagne avec feu de bois", elle
propose régulièrement des
spectacles de travestis. La clientèle y
est assez mélangée.
A
Gourin, une
institution va s'imposer peu à peu
dans le paysage gay de
la ville mais aussi de toute la Bretagne
: La discothèque "Le
Starman",
4 rue
de la Gare, ouvre en 1984. Il propose
des spectacles et de nombreuses
soirées dont un Grand Carnaval Gay qui
va connaître un succès croissant.
A Belle-Ile en Mer, les toilettes de
l'arrière port au Palais sont
accueillantes et la discothèque la plus
gay-friendly est le "Quai
Ouest", 45 rue
J. Le Brix.
Les plages :
- La Plage de Plouharnel, sur la
presqu'île de Quiberon.
- La Plage d'Erdeven à Etel.
- La Plage Kaolins (Lorient). Naturisme
- La Plage de la côte Ouest de l'ile de
Groix.
- La Plage de Dotchau à Belle-Ile en
Mer.
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