TROYES.
- Un GLH (Groupe de
Libération Homosexuelle),
particulièrement actif est créé à Sainte Savine, 7 rue des Noés, près
de Troyes. (Cf
article ci-dessous). Il tiendra même une cantine associative, "la Chair Salée", 7 rue des Noës à
Sainte Savine.
REIMS.
- Au milieu des années 80, l'association nationale de lutte contre le
Sida va créer une antenne régionale à Reims : Aides Champagne-Ardennes.
JOINVILLE.
- Sur Radio Bebop, émission pour les gays chaque samedi soir à 22h.
REIMS.
- Sur Reims Radio FM (93 Mhz), "Tonus
Vitamines", le samedi de 23h à 1h. (1983 - 1984)
TROYES.
- Sur Radio des Poumons (89,7 Mhz), "Homos
aubois", le mardi de 20h30 à 21h (1984)
EPERNAY.
L'association chrétienne David
& Jonathan aura une antenne locale à Epernay. Elle
se réunit un dimanche et un jeudi par mois.
:: ASSISES NATIONALES
DES GLH A
TROYES LES 2 ET 3 JANVIER 1981. A l'initiative du
GLH de Troyes, le CUARH (Comité d'Urgence Anti
Répression Homosexuelle) de Paris et les GLH de nombreuses villes de
France organisent leurs assises nationales les 2 et 3 janvier 1981 à
Troyes. Après de nombreuses tracasseries administratives, un refus de
l'Evêque, Mgr André Fauchet, de louer le Grand Séminaire de Troyes,
c'est la presse qui boycottera l'évènement. Il n'y aura aucun article
dans la presse locale et la Direction de FR3 Lorraine Champagne
refusera à son correspondant tout reportage sur ces assises. C'est
finalement à l'Auberge de Jeunesse de Rozières que se dérouleront les
rencontres. Le thème principal en sera les prochaines élections
présidentielles de mai 81. Faut-il ou non soutenir le candidat
socialiste François Mitterrand ? On décidera simplement de ne pas voter
pour les candidats qui n'ont pas répondu à la lettre ouverte du CUARH,
ce qui impliquera explicitement un soutien au candidat socialiste. Les
GLH de Caen, Rennes, Brest, Strasbourg, Angoulême, Nantes, Tours,
Dijon, Troyes et Rouen seront représentés ainsi que le CUARH de Paris.
Les villes du Sud de la France n'enverront pas de représentant en
raison de l'attitude hégémonique de Paris lors de ces rencontres. Les
rencontres de Troyes leur donneront raison sur ce point. L'ordre du
jour sera balayé par le CUARH parisien qui monopolisera la parole, les
associations présentes n'étant sollicitées que pour payer leur adhésion
au CUARH et assurer son financement. D'autre part, le noyautage du
CUARH par la ligue Communiste Révolutionnaire ne sera pas apprécié de
tous, d'autant plus que les aspirations des homosexuels et celles du
CUARH seront de plus en plus éloignées. On lui reprochera en outre son
incapacité à avoir fait évoluer la cause homosexuelle au Parlement. Ces
rencontres de Troyes seront un des premier signe de la disparition
progressive du CUARH qui aurait pu être une véritable fédération des
groupements de Paris et de région et qui a définitivement raté cette
occasion. Créé en1979, lors des rencontres de Marseille, le CUARH
regroupe encore théoriquement tous les GLH de région, les CHA (Comité
Homosexuel d'Arrondissement) de Paris, et d'autres associations comme
David & Jonathan (homos chrétiens), le Beit Haverim (homos
juifs),
le centre du Christ Libérateur (homos protestants), le MIEL
(lesbiennes) et d'autres associations. Il réussira néanmoins en avril
1981 a réunir 10 000 homosexuels à la première grande gaypride de Paris
et obtiendra de nombreuses victoires sur le plan législatif. Ce sont
ses ½illères vis-à-vis du Sida qui lui donneront son coup de grâce en
1987. Mais les associations de région et leur GLH auront déjà eu le
temps de muter et s'en détacher.
A REIMS
LES BARS
- Les Colonnes
Place d'Erlon
LES DISCOTHEQUES
- Les Lilas
75 rue de Courcelles
- Le Club 61
61 rue d'Alsace-Lorraine
LES RESTAURANTS
- La Patte d'Oie
79 bd du Général Leclerc
- Le Zorba
8 rue Colbert
LES ASSOCIATIONS
Aides
Champagne-Ardenne
::
LES LIEUX DES ANNEES 80 A REIMS. LES
BARS - LES DISCOTHEQUES.
Si "les Lilas"
connaissent leur
heure de gloire en faisant le plein tous les week-end, un sérieux
concurrent fait son apparition à Reims : La discothèque "le Club 61" ouvre
ses portes au 61 rue d'Alsace Lorraine. C'est un ancien chef de rayon
d'un hypermarché du coin qui se lance dans cette création. "Le 61",
s'il est
ouvertement gay, ouvre aussi ses portes aux filles, ce qui n'est pas le
cas des Lilas. C'est d'ailleurs une femme qui sélectionne les entrées.
L'ambiance y est proche de celle des boites parisiennes avec une
programmation musicale très branchée. "Le 61" attire des noctambules de
toute la région et le champagne y coule toujours à flot dans une
ambiance néanmoins très jeune et sélect.
En dehors de ces deux locomotives de la nuit, quelques brasseries et
restaurants ont la préférence des gays. Sur la place d'Erlon, on se
retrouve toujours sur la terrasse des Colonnes mais aussi à la
Louisiane.
Coté restaus, quelques habitués continuent à fréquenter le restau de
Jeannot, "La Patte d'Oie",
79 bd du Général Leclerc. Le restaurant grec "le Zorba", 8 rue
Colbert, a aussi ses adeptes.
LES
LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Pas de changement sur les
lieux de drague extérieurs toujours aussi fréquentés dans les années 80
: Les Basses Promenades face à la gare et la tasse face à la gare, les
Jardins de la Patte d'Oie, le Parc Léo Lagrange devant le stade
essentiellement en journée, la tasse de la Place du Boulingrin près du
monument aux morts.
Entrée
discrète de la discothèque "les Lilas"
Les
Colonnes, la brasserie historique de la
place d'Erlon
:: LES LIEUX DES ANNEES 80 DANS
LE RESTE DE LA REGION.
ARDENNES
(08).
A Charleville, s'il n'existe toujours aucun établissement gay dans les
années 80, les homos se retrouvent au milieu des hétéros dans la
magnifique boite du centre ville qui vient d'ouvrir ses portes : "La Nuit des Temps" occupe
un immense espace au 36 rue Victor Hugo et propose un show laser
et une animation DJ digne de celles du Palace à Paris. Tout
naturellement, les gays s'y sentent bien même si la drague reste
toujours un exercice périlleux. La drague extérieure se déroule sur les
bords de l'étang de Bairon, au square Bayard ou au square du Mont
Olympe.
A Sedan, c'est la tasse de la place du Château qui est le point
névralgique de la ville.
Una agence de rencontres ciblée sur les homosexuels naît dans la région
en 1987 avec un bureau à Charleville-Mézières et un autre à Reims.
MARNE
(51).
A Châlons-sur-Marne, les gays n'ont aucun bar réservé mais se
retrouvent volontiers sur la place de la République à "la
Cocktaillerie", leur bar préféré. Pour la vie nocturne,
une boite ouvre
désormais les week-end : "le
Cercle"
s'installe rue de St Memmie mais elle aura une courte existence. Le
Grand Jard ou le Petit Jard sont les parcs les plus fréquentés de la
ville avec les toilettes du Marché couvert.
A Epernay, on drague dans le jardin du Jard face au Palais de Justice
et dans les wc du Marché couvert.
HAUTE-MARNE
(52).
A Langres, la belle endormie de la Haute Marne, il n'y a, à cette
époque, qu'une seule lumière d'allumée le soir, celle de "l'auberge duCheval Blanc",
à la fois le plus bel hôtel de la ville, un bon restaurant
gastronomique et un accueil gay-friendly. On peut aussi faire des
rencontres sur la place Bel-Air.
A Saint-Dizier, on drague en voiture sur le parking du Parc du Jard.
AUBE
(10).
A
Troyes, la Vallée Suisse, ce beau parc du centre ville est fréquenté
par les homos dans la soirée. Il arrive que quelques travestis tapinent
le long du Boulevard Gambetta le soir. Il existe aussi une petite plage
en bord
de Seine à Villepart où l'on vient plus pour la rencontre que pour la
baignade. Les toilettes du Syndicat d'Initiative peuvent aussi réserver
des surprises. Sinon, bien que bars hétéros, le "bar du lycée", "Le
Domino" (15 av du 1er mai), le
Harry's Club (rue
de la Monnaie) ou le
fond du bar "le César"
ont la réputation de permettre les rencontres à
cette époque. Dans la première moitié des années 80, on peut se
retrouver aussi à la cantine associative du GLH, "La Chair Salée" à
Sainte-Savine. On y organise des soirées le week-end.
A Romilly-sur-Seine on drague dans le Parc de la Berchère.
AMAZON.FR
> Livres et DVD sur
les années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr
> Autres recherches
sur Amazon.fr
>
CD compilations des
années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr :
>
Titres gay cultes des
années 80
sélection Hexagone Gay :
- Les
archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur
du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides Incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonies
- Les guides du Petit Futé.
ANNONCES
Le
site Hexagone Gay et sa base documentaire sont gérés par l'association
MÉMOIRE COLLECTIVE et ses bénévoles. Les frais de fonctionnement
et
d'hébergement du site sont autofinancés par les affiliations et encarts
publicitaires présents sur ce site. En revanche, nos recherches
documentaires, nos acquisitions de documents, notre archivages sont
financés par nos fonds personnels. Vous pouvez nous aider à conserver
notre mémoire LGBT, en toute indépendance, par un don, via le bouton
Paypal ci-contre.
Les dons peuvent rester anonymes ou vous être attribués selon votre
préférence.
Pour mieux nous connaître : voir notre page présentation.
Vous pouvez aussi
enrichir notre site par vos témoignages ou vos documents.
Pour nous contacter : webmaster@hexagonegay.com