La
région Haute Normandie avec ses plages et ses deux grosses villes à
l'ambiance très différente a toujours offert une offre d'établissement
gay très diversifiée. Dès les années 70 Rouen était déjà dotée d'un
mini quartier gay dans la vieille ville, le Havre, avec ses bars de
marins, fut toujours une ville un peu plus difficile à découvrir pour
les touristes gay.
ROUEN. A Rouen, les années 70 voient
naître les
premières associations homosexuelles. Un GLH (Groupe
de Libération Homosexuelle) est constitué à Rouen. Il tient
une
permanence chaque semaine le mercredi de 18h à 19h à la Librairie
Rencontre, 102 rue Saint Hilaire, puis au 9 bis rue E. Flamand. Il
édite un bimestriel : "Pourquoi
Pas ?".
LE HAVRE.
Un GLH
(Groupe de Libération Homosexuelle) est constitué également au Havre et
il est abrité par le Cercle d'Etudes Sociales 16 rue J. Tellier avant
d'avoir un local rue Jules Siegfried au planning familial.
A ROUEN
LES BARS
- La Cigale
60 rue des
Bons Enfants
- La Souricière
79 rue des
Bons Enfants
- La Belle Epoque
place de
Guillardbois
LES DISCOTHEQUES
- Le Milord
5 rue Ecuyère
- L'Aventure
19 rue de
l'Ancienne Prison
- Le Club Louis XV
81 rue Ecuyère
- La Pléïade
LES RESTAURANTS
- L'Etrier
4 rue Buffon
LES ASSOCIATIONS
- GLH de Rouen
c/o Librairie
Rencontre
102 rue Saint Hilaire
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LES LIEUX DES ANNEES 70 A ROUEN.
La
ville la plus gay de Haute Normandie au début des années 70 reste
Rouen.
Les homos ont le choix entre 3 bars situés les uns à proximité des
autres dans ce quartier historique de la ville. "La Cigale", "La Souricière" sont
tous les deux situés rue des Bons Enfants. "Le Milord"
est rue Ecuyère et propose une piste de danse. Pour entrer, il
faut sonner à la lourde porte de bois, car à cette époque, les bars gay
ne peuvent pas être ouverts à tout le monde sans craindre d'être
importunés par les casseurs de PD qui sont encore intouchables et
nombreux. Ce dernier bar sera véritablement le centre de la vie gay de
la ville durant plus d'une dizaine d'années.
A la fin des
années 70, Rouen connait un
fort développement des
établissements gay. Si "le Milord" est toujours très actif et le
préféré des gays, une boite ouvre rue de l'ancienne Prison : "L'Aventure".
Elle est fréquentée par les gays et les lesbiennes. Deux autres boites
que l'on peut qualifier aujourd'hui de "gay friendly" ont également du
succès : "le Club Louis
XV", rue Ecuyère et "La
Pléïade", qui si elle est plutôt hétéro le we, est
majoritairement gay en semaine. Un nouveau bar fait aussi son
apparition : "la Belle
Epoque" place de Guillardbois.
Le restau préféré des gays de l'époque est "l'Etrier", 4 rue
Buffon.
La
drague nocturne se concentre au Square Verdrel (jardins Solférino) en
plein centre ville entre les rues Jeanne d'Arc, du Baillage et Morand.
Les taillis du square abritent des ébats furtifs et gratuits alors que
les tapins ont une préférence pour les trottoirs de la rue Morand.
Les tasses de la Gare et celles de l'Hôtel Dieu (rue de Lecat, coté
avenue Flaubert) sont très fréquentées. A l'extérieur de la ville, les
allées du Bois de Saint Etienne du Rouvray (face au parc des Expos)
sont aussi réputées pour leurs rencontres libertines de jour comme de
nuit et les homos ont aussi des possibilités.
A Rouen, les années 70 voient naître les
premières associations homosexuelles. Un GLH (Groupe
de Libération Homosexuelle) est constitué à Rouen. Il tient
une
permanence chaque semaine le mercredi de 18h à 19h à la Librairie
Rencontre, 102 rue Saint Hilaire et édite un bimestriel : "Pourquoi Pas ?".
AU HAVRE
LES BARS
- Le Welcome Bar
41 quai
Georges V
LES ASSOCIATIONS
- GLH du Havre
rue Jules
Siegfried.
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LES LIEUX DES ANNEES 70 DANS LE RESTE DE LA HAUTE-NORMANDIE.
Au
Havre, la deuxième ville de la région, il
faut oublier le charme des
maisons à colombage et l'ambiance est très différente. Les grandes
avenues et l'architecture des années 50 ne poussent pas à la flânerie
et à la drague en centre ville. La vie gay y est aussi beaucoup plus
confidentielle. Néanmoins un bar accueille les homos havrais durant les
années 70 : Le "Welcome
bar" est situé au 41 quai Georges V en bordure du bassin
du Commerce.
Les
promenades autour du Fort de Sanvic sont
propices aux rencontres nocturnes.
A Dieppe, les
gays bénéficient d'un bar-discothèque, le "Sea Club". Mais les
rencontres se font essentiellement dans le jardin de l'Hôtel de Ville.
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- Les guides Incognito
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