ROUEN.
Coté
associatif, les années 80 voient de nombreuses mutations à Rouen. A
début des années 80, le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) de
Rouen a
laissé la place à deux associations distinctes :
- "Le Groupe
Libertaire Homo"
qui conserve le sigle GLH est plutôt politisé.
- "Etre et
Connaître" est,
elle, orientée vers le soutien des homosexuels sur des sujets légaux ou
médicaux et l'organisation d'activités culturelles et de loisir. Elle est créée en
1979. "Etre et Connaître" va organiser à Rouen de
nombreux spectacles et soirées, qui vont lui donner le courage et les
moyens d'ouvrir un centre gai et lesbien
en centre-ville, 9 rue Morand. Le 3 novembre 1981, "les Balcons"
sont inaugurés. Ce lieu de rencontres est situé stratégiquement dans
une des rue de drague des homosexuels, juste à coté du Square Verdrel.
Le centre "les Balcons" comprend trois pièces et un bureau au premier
étage d'un hôtel particulier. Un salon-bar donnant sur un jardin
intérieur, un salon détente avec un piano, une librairie, une
bibliothèque et une salle permettant les réunions de groupes
indépendants de l'association (GLH, lesbiennes, David &
Jonathan...) sont aménagés dans ce local. Quatre animateurs salariés
sont embauchés pour assurer l'accueil et le fonctionnement du centre. La permanence est
assurée du mardi au jeudi de 17h à 22h, le vendredi
et le samedi de 14h à 24h, le dimanche de 10h à 14h pour le brunch. Les
balcons vont connaître beaucoup de tracas administratifs. Un mois après
l'ouverture, le propriétaire du local envoie un hussier et un
commissaire de police pour signifier aux locataires que l'utilisation
du local n'est pas conforme au bail et il les menace d'expulsion.
L'expulsion n'aura pas lieu mais les intimidations continueront. Les
huissiers deviennent aussi habitués des lieux que les
homosexuels. Les ennuis judiciaires et les plaintes vont
démobiliser les militants qui n'arriveront pas à développer des
recettes suffisantes pur payer le loyer et les salariés permanents. Les
ennuis financier vont mettre fin à l'aventure et l'association
"Etre et
Connaître" va disparaître avec un lourd passif. Les Balcons fermeront
début
1983.
A la fin des années 80, ce sont
d'autres
associations qui font leur apparition :
- "David et Jonathan",
l'association chrétienne a son antenne à Rouen
- "Le GALN (Gai
Association Loisirs Normandie)",
comme son nom l'indique, propose aux gays de se rencontrer autour de
l'organisation de loisirs. Elle est située 3 bis place de la Rougemare.
- "Le GAGE (Groupe
Achrien des Grandes Ecoles)" complète la palette
associative. Le mot "Achrien", désignant les homosexuels, est emprunté
à Renaud Camus.
- AIDES Normandie,
association de lutte contre le Sida, ouvre son antenne à Rouen au
milieu des années 80.
LE
HAVRE.
Le GLH
du Havre disparaîtra au début des années 80.
A ROUEN
LES BARS
- Etre et
Connaître
9 rue
Morand
- L'Aligator
39 route de Paris - Saint Adrien
- Adèle Blanc
Sec, café de femmes
26 rue Saint Vivien
LES
DISCOTHEQUES
- Le Milord
5 rue
Ecuyère
- L'Aventure (Le Night
On)
6 rue de
l'Ancienne Prison.
LES RESTAURANTS
- Le Gourmandine
236 rue Martinville
LES
ASSOCIATIONS
- Etre et
Connaître
9 rue
Morand
- Groupe
Libertaire Homo de Rouen
- David et
Jonathan
- Gai
Association Loisirs Normandie
3 bis
place de la Rougemare
- Groupe
Achrien des Grandes Ecoles
::
LES ANNEES 80 A ROUEN.
"Le
Milord" reste la boite gay la plus populaire de la ville
au début des années 80 mais disparaîtra avant la fin de la
décennie. Dans la même rue, "Le
Club Louis XV" accueille aussi les gays.
Rue de l'ancienne Prison, les gays normands vont avoir leur habitudes
pour quelques années puisque divers enseignes vont s'y succéder
: "L'Aventure", "L'Alibi", "le Night
On". "Le
Night On" est
fréquenté par les jeunes gays et lesbiennes normands et propose de
temps à autre des spectacles. A l'extérieur, à Saint Adrien, le Bar "l'Alligator"
accueille aussi les homos.
En 1985, un café de femmes ouvre à Rouen : "Adèle Blanc Sec", 26 rue Saint
Vivien, accueille les femmes du lundi au vendredi de 18h à 22h.
Les lieux de dragues extérieurs
se sont
multipliés : En dehors du
fameux square Verdrel qui allie rencontres gratuites et prostitution,
de la Forêt de Vouvray autour du Novotel ou les tasses de la gare, on
peut aussi faire des rencontres dans les tasses à coté de l'Eglise
Saint Gervais ou Saint Maclou. Le Jardin des Plantes, la place Saint
Clément, rue Louis-Ricard ou les quais de Seine, notamment près du Pont
Jeanne d'Arc, s'animent aussi le soir.
Et pour ceux qui aiment les
endroits dangereux et sombres, les quais du port maritime, entre les
entrepôts et la Seine, à hauteur du Boulevard Ferdinand de
Lesseps, offrent un terrain de chasse idéal pour les nostalgiques des
docks de New-York.
AU HAVRE
LES BARS
- Le
Bistrot
Avenue
René Coty
- Le Duplex
rue Victor
Hugo
- La
Petite Brocante
rue Louis
Brindeau
- Le Ferry
Place du
Chillou
LES
RESTAURANTS
- Au
Jardin de Notre Dame
29 rue des
Drapiers
- Mon Auberge
35 rue du Général Sarrail
LES
ASSOCIATIONS
- GLH du
Havre
rue Jules
Siegfried
::
LES
ANNEES 80 AU HAVRE.
LES
BARS - LES DISCOTHEQUES.
Au Havre, les établissements gay se cherchent, ouvrent, ferment,
disparaissent, renaissent... Quelques bars fréquentés par la jeunesse
de la ville et non spécifiquement gay ont la cote auprès des homos
comme "le Bistrot",
avenue René Coty ou "le
Duplex" rue Victor Hugo. Un petit bistrot fréquenté par
des garçons très efféminés, "la
Petite Brocante", rue Louis Brindeau et un bar
spécifiquement gay, "Le
Ferry", place du Chillou, complètent le parcours gay de la
ville des années 80.
Quelques restaurants sont assez accueillants : "Au
Jardin de Notre Dame"
rue des Drapiers, "Mon
Auberge", 35 rue du Général Sarrail. Si le restaurant
gastronomique "Le Nice
Havrais"
à Sainte Adresse, ne figure pas spécifiquement dans les guides gay de
l'époque, il reste une des meilleures adresses de la ville et fréquenté
par les hommes d'affaires mais aussi les artistes et homosexuels BCBG.
LES
LIEUX DE RENCONTRE EN EXTERIEUR.
Si
la promenade du Fort de Sanvic reste fréquentée, les toilettes de la
plage du Havre le sont aussi. Une plage a aussi la préférence des gays,
sous le rocher de la Hève près de Saint Adresse. On y pratique le
naturisme en été. Les tasses de la rue Danton (devant la prison), de la
rue Jean-Jacques Rousseau, du Cours de la République sont très
fréquentées. La Foret de Montgeon,
lieu de drague libertin, permet aussi les rencontres homos.
::
LES ANNEES 80 DANS LE RESTE DE LA
REGION.
EURE (27).
Dans l'Eure, Le
restaurant discothèque "les
Pléïades"
à
Hectomare accueille les noctambules gay de l'Eure avec un spectacle de
travestis les week-ends. A Saint-Etienne du Vauvray, il existe
également un bar discothèque : "Le
Chelem" 16 avenue de la Gare. Coté restaus, "l'Auberge de Saint Aquilin" à
Saint Aquilin-de-Pacy est gay-friendly.
SEINE-MARITIME
(76).
A
Dieppe la drague s'est organisée dans les jardins de l'Hôtel de Ville
où les buissons sont accueillants mais aussi en voiture sur le parking
du Monument au Morts. Le parking de la RN27 près de
Saint-Aubin-sur-Scie, commence à avoir ses adeptes.
A Sotteville-les-Rouen, pour ceux qui ne font pas l'effort d'aller à
Rouen, la place de la mairie permet parfois des rencontres.
A Fécamp, un restaurant gay friendly accueille les homos : "La Guenlardière",
13 rue Félix Faure.
Plages :
- Plage de
Dieppe près du Casino
- Plage de
Varangéville à Petit-Ailly
- Plage du Tilleul, au Sud de la plage d'Antifer à Etretat.
- Plage du Tréport entre Criel-sur-Mer et Mesnil-Val, sous la falaise
mais uniquement à marée basse, donc il vaut mieux abréger quand la mer
monte.
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Titres gay cultes des
années 80
sélection Hexagone Gay :
- Les
archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur
du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides Incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonies
- Les guides du Petit Futé
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