MONTPELLIER.
-Le Club Arcadie de
Montpellier cesse ses activités en 1982 en même temps que le mouvement
national.
- Le GLH
de Montpellier Hérault, au début des
années 80, avait obtenu de la
municipalité de Georges frèche un somptueux local, face au
Centre Culturel et avait ouvert ce qui deviendra "le
Scorpion", 25 rue Lakanal, le 17 février 1983.
L'ouverture a été le prétexte à l'organisation d'une "Semaine
Homosexuelle" du 17 au 26 février 1983. De nombreux spectacles et
expositions ont été menés dans divers lieux de la ville, de la
discothèque "Le Grand Odéon" à la galerie du théâtre municipal. Le
Scorpion disparaîtra au milieu des années 80.
- Le "Café des Femmes"
est à la fois une association mais aussi une cafétéria féminine, 10 rue
de l'Amandier.
- Une association de rencontres, "Ariane
Club" a son bureau 25 boulevard du Jeu de Paume.
- "Moto Club Gay Sud
France" : comme son nom l'indique.
NIMES
- Un GLH mixte mais éphémère
assurera une permanence téléphonique et une émissin de radio en 1985.
CARCASSONE.
- "Homosexualité Audoise"
PERPIGNAN
- "Association VH",
1 rue Theza à Perpignan, est une agence matrimoniale gaie et
associative.
- " Boy Group" :
Groupe de jeunes Gays à Rivesaltes.
::
EMISSIONS DE RADIO.
MONTPELLIER
- Le GLH de Montpellier Hérault anime dès 1981 une émission diffusée
sur Radio Echo des Garrigues (101,7 Mhz) deux
mercredis par mois : "Bleu
Nuit". - Sur Radio Libre (88,8 Mhz), "Antenne Rose", le
mercredi à 22h. (1984)
- Sur l'Echos des Garrigues (98,3 Mhz), "Pink Narcissus", le
vendredi à 23h. (1984)
- Sur Radio 2000 : "Amours,
Plaisirs", le vendredi soir (1984)
BEZIERS
-
sur Féquence B (96 Mhz) : "Tendances
Gaies", le jeudi à 24h. (1984 - 1985 - 1986 - 1987)
NIMES
- Sur Radio Crocodile ( 101,3 Mhz) "Je
suis comme je suis", émission animée par le GLH de Nîmes le
jeudi de 23h à 24h.
::
JOURNAUX.
- "Midi Gay Loisirs"
: petit gratuit édité à Montpellier.
::
1984 : CAMPAGNE DE PRESSE DU MIDI-LIBRE CONTRE LA DRAGUE HOMO DANS LE
QUARTIER DES ARCEAUX.
En
juin 1984, le Midi Libre entame une campagne de presse contre la drague
homo au quartier des Arceaux à Montpellier. Sous le titre, "Le quartier
part en guerre contre la prostitution masculine", il
dénonce les
nuisances qu'engendrent les homosexuels. En prenant la précaution de
commencer l'article par "on n'a rien contre l'homosexualité", le
journal relaie les revendications d'un soi-disant comité de quartier
qui dénonce "les mineurs en quête du compagnon ou du client", les
prostitués et les travelos en bas résille. De plus ces homos attirent
une faune de petits voleurs et loubards violents qui troublent la
quiétude du quartier. Evidemment, sans homosexuels, il n'y aurait pas
d'homophobes. Les signataires de ce comité concluent que leurs enfants
n'osent plus sortir le soir. Cette campagne de presse sera aussi
relayée par quelques hommes politiques locaux, proches du Front
National, et en quête d'électeurs pour les prochaines cantonales dans
ce quartier prompt à réagir sur les problèmes d'insécurité.
Heureusement, le journal Montpellier-Hebdo, plus ouvert, s'étonnera de
cette campagne qui ignore simplement la réalité des faits. S'il y a
bien quelques prostitués (la police n'en a recensé que trois), la
plupart des automobilistes tournant le soir dans le quartier sont en
quête d'une rencontre non tarifée, mais le fait que les homos se
rencontrent pour le plaisir et non pour l'argent dépasse l'entendement
des esprits étriqués pour lesquels la prostitution est la seule
solution en dehors du mariage.
A
MONTPELLIER
LES BARS
- The Box
4 rue des
Ecoles Laïques
- Le Club
Bd Victor Hugo
- Les Chandelles
18 rue de
l'Aiguillerie
- Les Deux Verseaux
3 rue Voltaire
(place Saint Roch)
- Le Bar du
Trésor
5 rue des
Trésoriers de France
- Le Puits du
Temple
17 rue des Soeurs Noires
- Le Scorpion
25 rue Lakanal
- Le Novelty
place Castellane
- Le MP Bar
12 rue Castilhon
- The Hot
Tension (THT)
29 avenue de Castelnau
- Ariane Club
25 boulevard du Jeu de Paume
LES DISCOTHEQUES
- Le Phoebus
route de Palavas - Lattes
- Le Truc Muche
RN 113 - Issanka
- Le Grand Odéon
20 rue de Verdun
LES RESTAURANTS
- Le Dauphin
23 rue Chaptal
- Les Goélands
8 rue de la
Petite Loge
- L'Amandier
9 rue de
l'Amandier
- Le Colombier
11 boulevard de l'Observatoire
- Le Grillon
20 rue du Petit Saint Jean
LES SAUNAS
- Le Hammam Sauna Club
2 rue de la
Merci
- Le Sauna de la Gare
8 rue Levat
- Le Sauna Club du Jardin
24 cours
Gambetta
LES CINEMAS
- Le Rex
Place Saint
Denis
LES ASSOCIATIONS
- GLH Montpellier
Librairie "la
Brèche"
34 rue de l'Université.
puis
cité Miosotis, 25 rue lakanal
::
LES LIEUX DES ANNEES 80 A MONTPELLIER. LES
BARS - LES DISCOTHEQUES
Montpellier
va devenir, au cours des années 80, une des villes les plus gay du Sud
de la France. Ses établissements gay y sont dynamiques et en constant
renouvellement. Chaque été, les touristes de passage sont obligés de
revoir leurs plans de la ville car les établissements de l'année
précédente ont fermé et d'autres ont ouvert. Néanmoins, il existe
heureusement quelques valeurs sûres et stables.
La discothèque "le
Phoebus"
à
Lattes, fait partie de ces adresses incontournables. Filles et garçons
y sont admis, bien que les vendredis soient exclusivement masculins. Le
spectacle du dimanche soir attire beaucoup de monde. Le Phoebus, dirigé
d'une main de maître par Christiane, propose aussi un agréable jardin
d'été à l'arrière de la boite pour draguer sans les décibels. Au début
des années 80, une discothèque
très à la mode, dans le centre ville, "le
Grand Odéon" rue
de Verdun entre la Comédie et la gare, organise aussi deux fois par
semaine des soirées gay, le mardi et le dimanche.
Cette boîte,
une des
plus grande du sud de la France, possède d'impressionnants jeux de
lasers et de lumière, et son ambiance a beaucoup de points commun avec
celle du Palace à Paris. Les soirées gay seront abandonnées en 1986.
Autres clubs gays de la proche région : "Le
Truquemuche" à
Issanka (15 km de Montpellier) et "l'Echiquier",
à Pinet, avec ses soirées garçons du vendredi et ses spectacles du
samedi. Parmi les bars,
nombreux, qui se sont succédés en
ville citons : "The Box",
4 rue des
Ecoles Laïques, est ouvert dès 16h aux filles et aux
garçons dans un espace minuscule. Sa durée de vie sera courte, en 1987
il se transforme en saladerie. "Les
Deux Verseaux",
3 rue Voltaire, ouvre à 14h30 et ferme... à l'aube. Il faut sonner
pour y entrer. Le bar a une
ambiance très décontractée et très méditerranéenne, les rencontres y
sont faciles, car ici, on n'hésite pas à parler à son voisin. Le bar,
100 % garçons, propose aussi une boutique avec revues, gadgets, K7,
diffuse en permanence des vidéos et offre une salle de billard et...
une
backroom. "Les
Chandelles", 18 rue de l'Aiguillerie aura lui une
existence éphémère. Il propose une ambiance piano-bar feutrée et
sélect. "Le
Bar du Trésor", 5 rue des Trésoriers de France
propose dès 19h une ambiance mixte (gays et lesbiennes) sur deux
étages. D'autres bars : Le "Puits
de Temple" 17
rue des S½urs Noires, "le
Novelty",
place
Castellane, à coté des halles et "le
Club", boulevard Victor Hugo, complèteront à divers
époques l'offre montpelliéraine.
A la fin des années 80, Montpellier ayant acquis une bonne réputation
auprès de la communauté gay qui délaisse peu à peu la Côte d'Azur,
c'est
un patron de boite marseillais qui va étendre son empire à Montpellier.
Après Marseille et Aix en Provence, il y ouvre en 1988 un bar, "le MP Bar", 12 rue
Castilhon, et un club video gay, "Le
MP Video", 3 rue Voltaire, qui va prendre la place du bar
"les Deux Verseaux". MP sont simplement les initiales de Michel
Piancenza. Autre bar qui va ouvrir en 1988 à Montpellier, "The Hot Tension",
29 avenue Castelnau, qui va tout simplement devenir le "THT", propose des
vidéos. Les années 80 étant les années de naissance des clips, leur
diffusion sur écrans dans des bars est encore un phénomène tout-à-fait
nouveau.
Pour les lesbiennes, si la plupart des établissements homos de la ville
leur sont ouverts, il n'existe que très peu d'endroits exclusivement
féminins. Au milieu des années 80, "L'Ariane Club", 23
boulevard du Jeu de Paume,est
un club féminin discret mais
son accès est très contrôlé. Il permet néanmoins aux filles de se
rencontrer entre elles dans une ambiance différente. Sinon, la "Maison des Femmes",
8 rue de la Coquille, ou le "Café
des Femmes", 10 rue de l''Amandier, accueillent
exclusivement les femmes, quelque soit leur orientation sexuelle.
LES
RESTAURANTS.
Du coté des restaus, dès que deux garçons se mettent en couple, ils
ouvrent un restau. Impossible de citer tous les restaus gay friendly de
la ville tant ils seront nombreux au cours des années 80. Mais quelques
adresses méritent d'être citées pour leur constance, la qualité de leur
cuisine et leur succès auprès des homos : "Les Goélands", 8
rue de la Petite Loge et son sympathique patron, Claude,
"le Dauphin" 23 rue Chaptal, "L'Amandier",
9 rue
de l'Amandier qui fait café théâtre, "Le
Colombier"
11 boulevard de l'Observatoire avec son joyeux patron Bernard qui tient
aussi le restau de la plage naturiste de l'Andolfi aux Aresquiers
(direction Frontignan), "Le
Grillon", 20 rue du Petit Saint Jean.
AUTRES
LIEUX DE RENCONTRE.
Concernant les rencontres plus chaudes, si le "cinéma Rex" a
toujours la faveur des gays, les saunas ont pris le devant de la scène
pour le sexe rapide. Le premier à ouvrir est "le Hammam" 2 rue de
la Merci, qui deviendra le "Hammam
Sauna Club". Ouvriront ensuite : "le
Sauna Club du Jardin", 24 cours Gambetta et une future
institution de la ville : "le
Sauna de la Gare" 8 rue Levat.
Au fur et à mesure que les établissements de rencontres se développent,
les tasses d'antan se ferment. Mais en été, la drague extérieure
continue à avoir ses adeptes, surtout dans les villes du sud. Le Peyrou
justifie toujours son nom auprès des gays, mais le jardin de
l'Esplanade reste aussi fréquenté les soirs d'été. Les aires
d'autoroute commencent à cette époque à avoir leurs adeptes : l'Aire de
Saint-Aunès (A9 en direction de Nîmes). La place des Arceaux est aussi
pratique pour les dragueurs en voiture. Les tapins trainent plutôt du
coté des jardins du Polygone.
Concernant les plages proches de Montpellier, l'Espiguette tient le
haut du pavé (sous lequel...) mais la plage de Maguelone et ses
naturistes attire aussi beaucoup de monde.
A NIMES
LES BARS
- Chez Elysée
2 bis rue du
Cadran - Saint Gilles
LES RESTAURANTS
- Le Bleu Marine
7 rue
d'Amavielle
- Le Vitavi
122 route de
Sauve
- Le Guéridon
29 rue Roussy
- Orphélie
35 rue Fresque
- Le Greco
place des Carmes
LES SAUNAS
- Nîmes Club Sauna
7/9 rue
Ferdinand Pelloutier
LES ASSOCIATIONS
- GLH Nîmes
::
LES LIEUX DES ANNEES 80 A NIMES.
A Nîmes, la vie gay est
nettement moins développée qu'à Montpellier. Au
début des années 80, on y trouvera néanmoins un restau privé
et
gay, "Le Bleu Marine",
7 rue d'Amavielle, puis ce sera "le
Vitavi", 122 route de Sauve. Plusieurs
restaurants : "le
Guéridon" (ah
ah ah), 29 rue Roussy, "Orphélie",
35 rue Fresque et "le
Greco", place des Carmes se succéderont
au cours des années 80 à
Nîmes.
Comme il n'y a pas de bar gay en ville, les homos ont
l'habitude de se retrouver à Saint Gilles "Chez
Elysée", 2 bis rue du Cadran, tenue de main de maître par
un patron haut en couleurs. En 1987, le
premier sauna gay de Nîmes
ouvre ses portes au 7/9 rue Ferdinand Pelloutier : le "Nîmes Club Sauna".
Pour la drague extérieure, il reste encore quelques
toilettes publiques : devant la gare, boulevard Jean-Jaurès et un parc
: le Jardin de la Fontaine. Pour les amateurs de drague en voiture : la
parking derrière le vieux théâtre ou l'aire d'autoroute de Saint-Aunes
après l'échangeur de Vendargues.
L'agence de rencontres nationale "Gay
Inter Province"
est créée en 1980 à Nîmes.
::
LES LIEUX DES ANNEES 80
DANS LE RESTE DE LA REGION.
GARD (30)
A Codognan sur la
RN
13, "Le Gilo's Club".
A Beaucaire, la boite "Le
Coquemar" au Château de Beaucaire,
Un restaurant propose un accueil très gay-friendly à Aigues
Mortes dans les années 80 : "La
Grange", 11 bis boulevard Diderot.
A Roquemaure, le restaurant "Le
Mistral", 4 place du Chateauneuf, est sympathisant.
A Lecaillar, le restaurant
"Soleil de Nuit", Boulevard Gambetta, propose une soirée
par semaine exclusivement masculine de 21 à l'aube.
Plages :
- Plage de l'Espiguette au Grau du Roi. Naturisme.
HERAULT (34).
En dehors de
Montpellier, la vie gay du département de l'Hérault reste aussi très
active.
A Béziers, la
vie nocturne pour les homos se concentre à la discothèque "le Scorpion",
34 rue du Lieutenant-Pasquet, sous le pont noir, en allant vers le
stade Sauclière. Tous les vendredis et samedis, la boite présente un
spectacle. Un restaurant, "Le
Petit Logis",
rue Barbeyrac est gay-friendly. Dans cette ville, la drague s'organise
sur la place
Pierre-Jean David d'Angers, la nuit. Le magnifique plateau des Poètes
et sa non moins poétique tasse permettent, eux, les rencontre de
jour. A la fin des années 80, on trouve même un club de rencontres gay
et lesbien à Béziers : "Le
Victor Victoria", 17 rue Sébastopol.
A Bédarieux, un
restau, "la
Bandoline" et une boite "Le
Maldoror"
sont répertoriés dans les guides gay.
A Sète on
drague toujours sur le
quai de la Résistance et à Lunel il existe un restaurant au nom sans
équivoque : "Zeeboys",
route de Nîmes. L'établissement propose un spectacle de travestis qui
attire majoritairement une clientèle de vacanciers hétéros. Au
Cap d'Agde, le
paradis des nudistes,
en
dehors des plages, il existe un restau, "le Flash",
allée de
la flânerie, ouvert en saison uniquement. Il accueille gays et
lesbiennes. C'est Dany qui assure le
service en travesti. Une boite avec spectacle de travestis (non tout le
monde n'est pas nu au Cap d'Agde), "le
Look In", Château de Maraval, route du camp de naturiste,
est ouverte, elle, toute l'année. La
discothèque "Le Marilyn"
égaye aussi le secteur naturiste. Le restaurant "La Pêcherie", quai
de l'Estacade, tenu par Isabel est plus orienté lesbiennes. Enfin la
plage du Barbecue, le soir
tard ou le Bois Joli, au gauche du camping naturiste, ont leurs adeptes
du voyeurisme.
A la Grande
Motte, le restaurant "La
Calèche", rue du casino, est très gay au début des années
80. Au milieu des années 80 ce sera "La
Brasserie de la Mer", où Fabrice sert ses spécialités de
poisson, qui prend le relais.
Marseillan on se retrouve au restaurant "Le Germinal", 21
rue Emile Zola. A Poussan, c'est la discothèque "le Cupidon" qui
anime les nuits gay.
Plages :
- Plage du Cap
d'Agde. Naturisme.
- Plage de
Carnon, près du port
- Plage du lac
du Salagou à Clermont l'Hérault : Naturisme
- Plage du
Grand Travers à la Grande Motte.
- Petite plage du Môle Saint-Louis dans les rochers à Sète.
PYRENEES ORIENTALES (66).
Au début des
années 80,
Perpignan est un désert pour les gays qui
n'hésitent pas à pousser jusqu'à Barcelone qui possède déjà une offre
digne d'une capitale bien que tout juste sortie du franquisme. Aucun
établissement ne revendique une clientèle homo en ville, ni bar, ni
boite, ni cinéma, ni restaurant et encore moins de sauna. Les
tentatives d'ouvrir des établissements y ont pourtant été nombreuses ("Le Tropic", "La Diligence"...),
mais la clientèle ne suit pas, car ici on joue encore la carte de la
discrétion et on hésite à s'afficher dans des bars gay. Toutes les
rencontres se font essentiellement dans le beau parc du square
Bir-Hakeim en plein centre ville. Le square a ses habitués qui viennent
d'ailleurs plus pour papoter sur un banc que pour draguer. Cela
n'empêche pas les fréquentes agressions qui se transforment de temps en
temps en meurtre. Mais personne n'en parle et surtout pas dans
les
journaux, à part en 1981 lorsque c'est un haut fonctionnaire qui fut la
victime.
Les guides gay de l'époque recensent bien quelques autres
endroits comme sur les rives du Têt sur la route de Canet à la sortie
de la ville, mais l'endroit est glauque et peu fréquenté. Le seul oasis
pour les gays aimant la vie nocturne est la discothèque "le Potchy" (qui
deviendra le Pot-chic) boulevard de la Mer à Argelès Plage à 25 km
de Perpignan. Cet établissement repris en 1981 par David et Tony va
devenir une institution pour les décennies qui suivront. Les patrons
(et patronnes) vont d'ailleurs s'y succéder. L'ambiance y
est plutôt festive avec son Dj et son traditionnel spectacle de
travestis, mais le Potchy est aussi le premier établissement de la
région (avec le Phoebus à Montpellier) à proposer une backroom. Au
milieu des années 80, les choses vont un peu se réveiller dans la
région de Perpignan. Un club gay apparaît à Saint
Cyprien-Plage : "Le
Mayol",
2 boulevard Mayol. Il propose un spectacle chaque soir. Au milieu des
années 80, "le Zim Zam",
32 rue
Michelet à Collioure, est une discothèque ouverte uniquement
en été et les we en hiver. Une discothèque, à la vie éphémère, fera
aussi son
apparition à Perpignan : "Le
Club", 20 rue Jules Verne. A la fin des années 80, la
ville va se doter d'un sauna : "Le
Hammam", 9 rue Oliva. Un restaurant gay friendly va ouvrir
au 10 rue Dugommier : "Lautrec
Le Sitgès". A Céret, "L'Auberge
du Chène", route du Pertus, sera aussi accueillante.
Plages :
- Plage
d'Arles-sur-Tech. Naturisme.
- Plage
Tancande à Argelès. Naturisme.
- Plage de
Cerbère
- Plage de
Saint Cyprien
AUDE (11).
Narbonne reste
la ville la plus gay du département de l'Aude. "Le Mas de la Berchère"
(voir années 70) continue à drainer les touristes gay de l'Europe
entière. Mais l'établissement fermera ses portes au milieu des années
80. En ville, la drague se situe sur le cours Mirabeau, coté
marché. A la fin des années 80, la boite "Le Sapho", 39
avenue de Bordeaux, va égayer les nuits narbonnaises avec son spectacle
de travestis et compenser la fermeture du Mas de la Berchère. "L'Auberge
du Flamant Noir", située à Bages, à 6 km de Narbonne
organise à la fin des années 80 une soirée réservée aux filles, tous
les premiers samedis du mois.
A Carcassonne,
les tasses du Boulevard Marcou ou du Boulevard de
Varsovie fonctionnent toujours. Un restaurant de la Cité, "l'Ecu d'Or", 7 rue
Porte d'Aude, tenu
par Nadine et Bernadette est accueillant pour les gays même s'il n'est
pas exclusivement homo.
Plages :
- Plage de
Pisse Vache à Fleury d'Aude et ses dunes accueillantes.
- Plage de
Leucate : sous la falaise du Cap Leucate.
- Plage des
Montilles à Port La Nouvelle.
- Plage de Port
la Nouvelle. Naturiste
- Plage de
Gruissan (vers Narbonne Plage). Naturisme.
LOZERE (48).
La Lozère reste
le département de loin le plus rural de la région. A
part les wc du Palais de Justice à Mende il n'y pas grand chose pour
les rencontres du même sexe.
AMAZON.FR
> Livres et DVD sur
les années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr
> Autres recherches
sur Amazon.fr
>
CD compilations des
années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr :
>
Titres gay cultes des
années 80
sélection Hexagone Gay :
- Les
archives, souvenirs personnels et
témoignages recueillis par l'auteur du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonies
- Les guides du Petit Futé
- Archives du Centre LGBT Paris Ile-de-France.
ANNONCES
Le
site Hexagone Gay et sa base documentaire sont gérés par l'association
MÉMOIRE COLLECTIVE et ses bénévoles. Les frais de fonctionnement
et
d'hébergement du site sont autofinancés par les affiliations et encarts
publicitaires présents sur ce site. En revanche, nos recherches
documentaires, nos acquisitions de documents, notre archivages sont
financés par nos fonds personnels. Vous pouvez nous aider à conserver
notre mémoire LGBT, en toute indépendance, par un don, via le bouton
Paypal ci-contre.
Les dons peuvent rester anonymes ou vous être attribués selon votre
préférence.
Pour mieux nous connaître : voir notre page présentation.
Vous pouvez aussi
enrichir notre site par vos témoignages ou vos documents.
Pour nous contacter : webmaster@hexagonegay.com