Comme
partout en France la vie gay se développe dans les grandes villes. Si
Biarritz perd un peu de son attrait pour le gays, Bordeaux voit les
établissements se multiplier durant la décennie 80 qui sera beaucoup
plus dynamique que les décennies qui suivront.
BORDEAUX
(33).
L'association Arcadie disparaît au début des années 80. D'autres
associations prennent le relais au cours des années 80, mais souvent
pour peu de temps :
- "David &
Jonathan", association gay et chrétienne dont l'antenne
bordelaise disparaîtra au milieu des années 80.
- "Association des
Médias Homosexuels d'Aquitaine"qui aura une vie brève.
- "Vivre Autrement en
Aquitaine" : association pour les minorités, pas
exclusivement homosexuelle.
- "Les Gazelles" :
Groupe de lesbiennes hébergées par la Librairie Vent Debout.
- "Entr'elles"
: Groupe de
femmes homosexuelles qui organise des soirées cinéma, des randonnées,
des soirées jeux de sociétés. Un WE par mois à la campagne.
- "Aides Aquitaine"
est créée au milieu des années 80 pour lutter contre le Sida.
- "SOS Homo Bordeaux"
: assure des permanences une fois par semaine.
- "Framboise et Citron"est
une émission de radio LGBT lancée en 1981 par Jean-Louis sur Radio Télé
Garonne. En 83 et 84, c'est Nathalie qui prend les rênes de l'émission
et de son équipe nombreuse composée d'hommes et de femmes. Chaque
semaine, ce sont 4 à 10 personnes qui se relaient au micro mais les
vastes studios de RTG permettent aussi à un public d'assister aux
directs. Très souvent l'émission se prolonge par des soirées
conviviales qui rassemblent les animateurs/animatrices et leurs
ami-e-s. Des fêtes mixtes sont organisées par la radio et par Framboise
et Citron et
cette structure va permettre à des gays et lesbiennes de se rencontrer
et de créer des associations militantes ou de loisirs. Beaucoup des
associations bordelaises de cette époque sont nées dans la mouvance de
"Framboise et Citron".
L'émission aura aussi à son actif quelques actes de militantisme
remarquables comme l'aide apportée en direct à un jeune ado maltraité
par son père et au bord du suicide. Il téléphonera en direct et après
être réconforté, sera guidé vers une association qui le prendra en
charge et lui permettra de rependre pied. Après 1985 et jusqu'en 1988,
une nouvelle équipe et un nouveau responsable prendront en charge la
destinée de cette émission.
- "Arc-en-Ciel"
: Association lesbienne 10B terrasse du Front du Médoc.
- "Les Nouveaux Achriens"
::
EMISSIONS DE RADIO.
BORDEAUX.
Des émissions de radio pour les homos seront transmises sur les radios
libres des années 80 au grès de l'existence parfois éphémère de
certaines radios.
- "Framboise et Citron"
sur
Radio Télé Garonne (RTG) le mercredi de 20 h à 22 h (103,6 Mhz) propose
de l'actualité, des reportages, des petites annonces... (1981-1984-1985)
- "Roméo-Roméo"sur
"La vie au Grand Hertz" (99,2 Mhz) le lundi à 22h (1985-1986-1987-1988)
- "Haute
Surveillance", l'émission qui n'a pas d'½illère, est
diffusées quant à elle sur "Radio Bordeaux Centre", 103 Mhz, de 23h à
1h.
- "Trafalgar",
sur "Radio Fréquence Médoc" (89,3 Mhz) (1982)
- "Chaleurs Nocturnes",
sur Radio Sirroco (96 Mhz) le vendredi à 23h (1984).
BIARRITZ.
- "Triangle
Rose" sur
96,8 Mhz.
- "Fleurs bleues et
Ondes roses" sur Radio Bulletin Basque (104 Mhz) le lundi
de 22h à 24h (1983 - 1984)
LANDES.
- "Feeling Yan" sur
Radio Boudigau (103,5 Mhz) le jeudi à 20h30 (1984).
MONT
DE
MARSAN.
- "Ecoute gay"
(97,9 Mhz), chaque
jeudi à 20 h
Jean Le
Bitoux, avant d'être un acteur du militantisme au niveau national, a
été très actif à Bordeaux à cette époque, où il a déjà milité pour la
reconnaissance de la déportation des homosexuels mais a aussi aidé à la
création de Aides Bordeaux, avec d'autres militants comme Georges, de
SOS Homo Bordeaux. Voir son portrait ici.
LOT-ET-GARONNE
(47).
- "SOS
2000" fait son apparition à Villeneuve-sur-Lot en 1981 et
propose des rencontres et des activités amicales.
- A Agen, une autre
association homo, "Gay
47", édite au milieu des années 80 un petit journal "la Gayzette".
LANDES
(40).
- Un groupe de femmes, "Initiatives
Femmes" Le Pouy - 40190 Villeneuve-de-Marsan, s'est
constitué dans le département en 1988 pour l'organisation de sorties.
PYRENEES
ATLANTIQUES (64).
- Un GLH (Groupe de
Libération Homosexuel) est constitué à Bayonne au début
des années 80. Son existence sera éphémère.
- A Pau, le GLH se mute en GUARHP
dont le siège est 6 rue du Parlement.
- A Briscous, à 15 km de Bayonne, il y aura quelque temps un groupe de femmes
hébergé à la maison Ruska.
A BORDEAUX
LES BARS
- Le Moyen-Age
8 rue des Remparts
- Les Allées d'Amour
6 place des Martyrs de la Résistance
- Le Fiacre
86 rue
du Loup
- Le Colony
13 rue
Georges Bonnac
- Le Bleu Marine
4 place
de Lerme
- Le Central Bar
(Le 18)
18 rue Louis-de-Foix
- Le Capadoce Bar
18 rue des Remparts
LES DISCOTHEQUES
- Le Vert Galant
600 route de Toulouse
- Le Différent
12 Cours
Victor Hugo
- Le Cyclope
27 rue
de Belfort
- Le Pébroque
123 boulevard Georges V
- Le Smart
39 quai
des Chartrons
- Le Privé
135 quai
des Chartrons
- Le Men's
9 place
des Martyrs de la Résistance
- Le Hangar
50 rue
Jean-Renaud Daudicolle
- Le Schtroumpf
22 place André Meunier
- Le Ladies
145 bis rue Judaïque
LES RESTAURANTS
- Les Deux Mondes
rue
Saint Vincent de Paul
- Le Petit Ronsard
53 quai
de Bacalan
- Chez Dominique
2 cours
de l'Intendance
- La Cage aux Pommes
rue de
la Vieille Tour
- L'Entre Deux Verres
34 rue
de la Colombe
LES SAUNAS
- Sauna Ferrère
18 rue
Ferrère
- Le 137
137 quai
des Chartrons
- Le Play Boy
90 rue
de Belfort
LES SEX SHOPS
- La Boite à Films
26 rue
Rolland
LES CINEMAS
- L'Aquitain
229 cours de la Marne
LES ASSOCIATIONS
- David & Jonathan
- Association des Médias Homosexuels
d'Aquitaine
6 rue du
Chai des Farines
- Les Gazelles
c/o Librairie Vent Debout
29 rue Bergeret.
- Entr'elles
- SOS Homo
Bordeaux
- Aides Aquitaine
63 rue des Douves
- Les Nouveaux
Achriens
- Arc-en-Ciel
10B Terrasse du Front du Médoc.
::
LES
LIEUX DES ANNEES 80 A BORDEAUX
LES BARS -
LES DISCOTHEQUES.
Début des années 80.
Les soirées commencent généralement à la
terrasse des "Deux
Mondes" près
de la gare. Ce café fait aussi restaurant et hôtel et il est très
prisé de la clientèle homo et moustachue. L'établissement tenu par deux
figures
bordelaises, Pip et Dom, propose une terrasse ensoleillée et ouverte à
tous. Sinon, la déco est assez vieillotte et classique, les murs sont
recouverts des posters de tous les bars cuirs du monde. Les "deux
mondes" a essayé d'avoir une orientation clone et cuir, mais la
clientèle bordelaise reste encore frileuse sur ce type d'ambiance. Les
deux mondes vont fermer leur porte fin 86. "Le
Moyen-Age", qui
a sa clientèle de fidèles depuis de nombreuses années, reste le
rendez-vous incontournable du début de soirée. Celui qui avait fondé
l'établissement en 1967, Michel, est toujours aux commandes. En
semaine, on s'y
retrouve avant de sortir en boite, le week-end, on s'y donne
rendez-vous avant un petit saut sur Arcachon pour un bain de minuit.
D'autres bars ouvrent à Bordeaux dès le début des années 80 : le bar "Les Allées d'Amour", 6
place des Martyrs de la Résistance, est inauguré à la fin de l'été 80. Yvan et Jacques
accueillent les gays et les lesbiennes.
"Le
Fiacre",
86 rue du Loup, est un bar de quartier, style 1900.
Dans la
journée la clientèle est mélangée. Le soir, après 21h, il
change
de décor et devient très masculin. Des jeux de sociétés sont proposés
aux clients par les deux patrons, Patrick et Patrick. La plupart des
bars de Bordeaux ferment à 1h
ou à 2h et les
discothèques prennent le relais.
La discothèque "le Vert
Galant",
ouverte dans les années 70, reste encore populaire au
début des
années 80. La boite organise des spectacles de travestis tous les
week-ends et si l'ambiance est parfois chaude entre les lesbiennes et
les travestis, il règne néanmoins une ambiance bon enfant dans ce lieu
mythique. Mais son succès auprès des jeunes va décroitre. "Le
Cyclope", 27
rue de Belfort, va souvent hésiter entre la clientèle gay et hétéro.
Pendant sa période gay, il présente des spectacles de travestis les
mardis, vendredis et
dimanches. D'autres discothèques vont ouvrir
au début
des années 80 avec plus ou moins de bonheur : "Le
Différent",
12
Cours Victor Hugo, est une belle discothèque installée dans des caves
voutées du XIIe siècle qui permettent d'alterner une piste de danse et
des endroits
plus calmes pour la discussion. Des horaires de fermeture imposés à 22h
causeront sa perte. "Le
Pébroque", 123
boulevard Georges V, fait son apparition
en 1981. Il propose des vidéos sur écran géant dans un décor raffiné et
feutré. Sa clientèle est jeune, masculine et BCBG. Lui aussi ne
dépassera
pas le milieu des années 80.
Milieu et fin des années 80 :
"Le
"Colony"
est un bar ouvert dès le début de l'après-midi avec une clientèle
mélangée, très jeune et à partir de 21h30 on peut y danser jusqu'à 2h
du matin au
milieu d'une clientèle plus gay et
un peu plus âgée. Les lesbiennes fréquentent aussi ce bar. Vraie
discothèque, "Le Smart",
exclusivement gay, accueille les homos de tous les âges dans une
ambiance bon enfant, conviviale et dans un décor de statues
grecques.La
musique y est disco et
new wave mais on peut aussi y entendre tous les grands classiques du
répertoire gay. La danse du tapis sur fond de meddley de Régine ponctue
la fin de soirée.
C'est une des boites qui ferme le plus tard puisqu'on peut y danser
jusqu'à 5 h du mat. Le Smart propose aussi une backroom. "Le
Privé"
mélange, quant à lui, une clientèle hétéro BCBG et les homos. Son DJ,
Daniel, est d'envergure nationale et n'est pas étranger au succès de la
boîte dont la programmation musicale est hors normes. D'autres
bars et discothèques feront leur apparition à Bordeaux à cette époque. "Le
Men's", avec son sous-sol
exclusivement
masculin où sont diffusées des vidéos pornos, devient très vite
populaire et un excellent bar de début de soirée. Mais on peut aussi y
danser et l'établissement propose un grand classique gay : la danse du
tapis sur un meddley de Dalida. "Le
Hangar"
ouvre
en 1987 à l'initiative de l'ancien patron du Différent. L'établissement
n'est pas exclusivement homo, à part lors des soirées du dimanche, mais
ce sera quelque temps l'endroit le plus branché de Bordeaux avec ses
graffitis fluos et sa musique funky new-wave.
"Le Central Bar," qui devint "Le
18", accueille
une clientèle jeune dans un décor de pub anglais. Le sous-sol propose
une petite piste de danse. "Le
Bleu Marine" est une petite boite très gaie qui propose
des spectacles. "Le
Schtroumph" complètera, mais de
manière éphémère, l'offre de bars gay à Bordeaux. A la fin des années,
80, la plus grande discothèque gay d'Aquitaine ouvre au 126 Cours
Victor Hugo. "Le Tatoo"
organise des soirées à thèmes tous les samedis et un spectacle de
travestis les jeudis.
Pour les filles, il faut bien
admettre
qu'ils n'existe que peu de lieux
qui leur soient exclusivement réservés. En dehors des soirées
organisées par les associations lesbiennes, elles peuvent néanmoins se
retrouver dans un bar de la rue des Remparts, "le Capadoce".
L'association féministe Plurielles gère aussi le "Café des femmes",
13 rue de la Rousselle. Une tentative de boite lesbienne va hélas être
de courte durée en 1985 : "le
Ladies", 145 bis rue Judaïque. Sinon, la majorité des
établissements homos de
la ville restent mixtes même si la dominance y est masculine.
LES
RESTAURANTS.
Les restaurants gay-friendly, peu nombreux au début des années 80 vont
se bousculer pour paraître dans les guides gays à la fin des années 80.
Parmi ceux dont la clientèle est majoritairement gay, "le Petit Ronsard",
avec sa cuisine traditionnelle et son décor très "province" est un des
préférés des homos. On peut aussi noter "Chez Dominique" sur
le Cours de l'Intendance, près du Théâtre, avec son mélange
homos, hétéros,
artistes de passages. "La
Cage aux Pommes", rue de la vieille tour ou "L'entre deux Verres",
rue de la Colombe, complètent le parcours gourmand bordelais. "LesDeux
Mondes"
attirent toujours une clientèle virile et moustachue et organise
parfois des spectacles.
<
LES
SAUNAS. Plusieurs saunas
vont ouvrir au cours des
années 80 : "Le Ferrère",
dans
la rue du même nom, propose 900 m2 consacrés à la détente et à la
drague. "Le
Play-Boy", rue de Belfort, est fréquenté par une clientèle
plutôt jeune. "Le
Sauna Club 137" sur
le quai des Chartrons propose aussi un coin snack. Avec la présence de
plusieurs boites (Le Privé,
le Smart) et du Sauna 137, à deux pas de la rue Ferrère et de son sauna
et du jardin des Quinconces, la quai des Chartrons aurait pu constituer
l'embryon d'un quartier gay à Bordeaux. A cette époque, il n'y a pas
encore la Cité Mondiale, les entrepôts sont encore à l'abandon et les
maisons insalubres et bon marché. Le quartier des Chartrons avec son
architecture particulière aurait pu devenir "le Marais" bordelais. Il
n'en sera rien. A part le Sauna 137, seul
survivant dans les
années 90
et 2000, le quai se transformera effectivement en centre nocturne avec
ses bars à entraineuses et ses clubs libertins, pas très gay.
Un cinéma, sex-shop avec une orientation gay ouvre au 26 rue Rolland, "la boite à films" et
une librairie propose un rayon gay particulièrement bien fourni : "La librairie d'Albret", 52
Cours d'Albret.
LES LIEUX DE RENCONTRE
EN EXTERIEUR.
La drague
extérieure a rejoint le quartier Mériadeck et ses jardins,
mais les homos se rencontrent aussi dans les tasses de la gare malgré
les nombreuses descentes de police, celles de l'église Saint Marie,
avenue Thiers, du Parc Bordelais, de l'avenue Carnot, place Amélie
Roba-Léon,
de
la place Renaudel. Cette dernière place devient d'ailleurs l'endroit le
plus réputé de la ville pour la drague. Les Quinconces sont en perte de
vitesse pour les homos depuis que les travestis ont occupé l'espace
pour de la prostitution. Deux
rues sont réputées pour la prostitution masculine : extrémités de la
rue de la Porte Dijeaux et de la rue des Remparts. On y croise
d'ailleurs aussi
des travestis. Le Lac et la Passerelle (sous le pont de chemin de fer
avant la gare, près des quais) commencent aussi à avoir leurs
habitués, mais cela reste toute fois risqué. Enfin, pour les amateurs
de sensations fortes, les docks, face à l'ancienne base sous-marine,
sont un terrain de chasse nocturne un peu risqué mais excitant.
LIBRAIRIES
SYMPATHISANTES.
- Le Vent Debout - 29 rue Bergeret. La librairie des Verts accueille
l'association lesbienne "Les Gazelles" et propose un coin bar.
- La Machine à Lire - 13 rue de la Devise. Propose tous les livres gais.
- Librairie d'Albret - 52 cours d'Albret. Un des rares endroits où l'on
trouve toute la presse gaie.
A BIARRITZ
LES BARS
- Le Royalty
13 place Clémenceau
LES DISCOTHEQUES
- Le Caveau
4 rue Gambetta
- Le Sporting
49
avenue de Verdun
LES RESTAURANTS
- Le Saint James
15 rue
Gambetta
- L'Abricotier
47
avenue de l'Adour - Anglet
LES SAUNAS
- Le Continental Atlantic
21 rue
des Frères
:: LES
LIEUX DES
ANNEES 80 A BIARRITZ A
Biarritz, les valeurs sûres des années 70 continuent à connaître le
succès. On se retrouve toujours à la terrasse du "Royalty", sur la
place
Clémenceau en plein centre ville et la discothèque "le Caveau"
attire
toujours autant de monde. Elle vient d'ailleurs d'être reprise par
celui qui en sera l'âme pour de nombreuses années, Jean-Claude.
L'accueil de Jean-Claude y est personnalisé et chaleureux. Il organise
au Caveau de nombreuses soirées et la danse du tapis, qui a cours dans
de nombreuses boites gay de l'époque, ponctue la fin de nuit. Durant
quelque temps, l'établissement sera séparé en deux, avec le Caveau
boite gay et le "Club H",
bar restaurant. Rue de Verdun : "Le
Sporting"
bar, club, fera d'autres émules dans cette rue. Il propose une ambiance
boite assez différente de celle du Caveau, notamment avec des prix plus
démocratiques.
A Anglet, entre Biarritz et
Bayonne, "l'Abricotier" est
un bar restaurant gay.
Le
restaurant "le Saint
James" (qui fait aussi hôtel), à deux pas du Caveau, est
le préféré des gays pour débuter la soirée... ou pour la terminer.
Un sauna va ouvrir au milieu des années 80 : "le Continental Atlantic",
au 21 rue des Frères.
Le phare est le principal point de ralliement des homos, la nuit
tombée, mais on peut aussi se retrouver à la gare, au Chemin du
Pavillon Chinois, sur la place Bellevue ou sur la promenade le long de
la plage Miramar, à proximité de la cathédrale Sainte Eugénie.
A PAU
LES BARS
- Le Beaumont
Casino de Pau
- Le Sully
rue Henri IV
- Le Canta-Grill
rond
Point des Allées de Morlaas
LES RESTAURANTS
- La Goulue
rue
Henri IV
- Le Coté Jardin
34 rue
Louis Barthou
- Le Mermoz
38
avenue Jean Mermoz
::
LES LIEUX DES
ANNEES 80 DANS LE RESTE DE L'AQUITAINE.
LOT-ET-GARONNE
(47).
A Agen, on se rencontre sur les quais de la Garonne, devant
l'Hôpital Saint Jacques, au Jardin de Jayan, au Gravier, sur la place
de
la Mairie et sur la place du Pin.
Une boite ouvre au début des années 80 à Trentels, lieu dit "les Ondes"
: "Le New Boys" n'accueille
que les hommes.
A Marmande, c'est une agence de rencontre gay qui a désormais pignon
sur rue : "CDR Gay."
DORDOGNE
(24).
A Bergerac, à part un restaurant sympathisant, "l'Enfance de Lard" Place
Pélissière, les gays se rencontrent la nuit dans le parc Jean-Jaurès ou
dans les toilettes de l'Eglise Notre Dame.
A Périgueux, le Jardin de la Tour de Vesone, (le jour), le Jardin des
Arènes (le jour), le Parc Aristide Briand (le soir) ou la place de
Francheville, sont des lieux de drague. Il existe également une
émission de radio à destination des gays : "Chambre d'Echos" le
vendredi à minuit sur 96,6 Mhz.
Pour les amateurs de gastronomie, "L'Auberge
du Coq Rouge" à Thiviers est gay friendly dans les années
80.
PYRENEES-ATLANTIQUES
(64).
Un bar ouvre à Bayonne au début des années 80 : "Le Monroe",
4
impasse Latournerie. Ce bar offre une piste de danse et organise
régulièrement des spectacles de travestis. A la même époque, les gays
se
retrouvent aussi au "Pimm's",
rue Léon Bonnat, juste en face du jardin public. Le restaurant Grill "le Rousset"
au 4 rue des Cordeliers est aussi sympathisant. Sinon on se rencontre
aux toilettes du Pont Saint Esprit, du Château Vieux ou de la gare. Le
parking Saint Léon et les jardins au dessus sont parfois fréquentés.
A Pau, si le Maire socialiste de la ville depuis 1971, André Labarrère,
est gay, il ne l'a pas encore annoncé publiquement. Il le fera dans les
années 90 mais c'est déjà de notoriété publique dans la ville et cela
ne l'empêche pas d'être à chaque fois réélu avec une large majorité. Au
début des années 80, il existe plusieurs bars fréquentés par les gays
et les lesbiennes dans la ville : "Le
Beaumont", au Casino, le "Canta-Grill",
café
du rond-point des allées de Morlaas et "le
Sully",
rue Henri IV. Aucun ne terminera la décennie et les gays palois se
retrouveront aussi dans des restaurants sympathisants et gay-friendly :
"la
Goulue" à coté du Sully, "Le
Coté Jardin",
rue Louis Barthou et "le
Mermoz" avenue Jean Mermoz. Au milieu des années 80, la
discothèque "le
Daïquiri" rassemblera
tous les gays de la région le week-end. A Pau, la drague en extérieur
est concentrée au parc Beaumont qui entoure le Casino.
A Orthez, "le Novelty",
6
avenue du Pont neuf, propose tous les mardis soirs une revue de
travestis.
Les plages :
- La plage des 100 marches à
Bidart
- La Plage des Deux-Jumeaux à
Saint Jean de
Luz
- La plage de l'Océan à Anglet
LANDES
(40).
Dans ce département, si les plages gay sont nombreuses, il n'y a peu
d'établissement gay dans les années 80.
A Mont-de-Marsan, il existe pourtant un bar gay : le "Valet de Trèfle", 2
rue du Pont du Commerce. On drague dans les tasses du Théâtre municipal
et on
a la chance d'avoir une émission de radio chaque jeudi à 20 h : "Ecoute gay" sur
97,9 Mhz.
Il n'y a pas
d'établissement gay à Dax mais les lieux de drague sont : Autour de la
cathédrale, devant la Gendarmerie, au Parc des Arènes, les WC des
Halles et l'allée du Bois de Boulogne.
A Mimizan, on fait des rencontres dans le jardin derrière l'église de
Mimizan Bourg ou sur le parking Remembert. Il y aura aussi un petit bar
: "Les Ecureuils",
3 avenue de la Gare.
A quelques km de la fameuse plage des casernes à Seignosse, "l'Hôtel d'Albret",
son restaurant et son piano-bar sont accueillant pour les touristes gay.
Les plages :
- La plage de Biscarosse :
naturisme.
- La plage d'Hossegor : naturisme.
- La Plage nord de Vieux Boucau :
naturisme
- La plage de Saint Julien en
Born :
naturisme.
- La plage des Casernes à Seignosse : Un des hauts lieux des rencontres
gay sur la côte aquitaine.
- La plage du Métro à Tarnos :
naturisme.
- La plage sud de
Vieille-St-Girons
- La Plage de Labenne Cap Breton
: près de
la Chapelle.
GIRONDE
(33)
Le grand complexe de nuit de Cujan Mestras (12 km d'Arcachon), "le Manoir",
offre hôtel, restaurant, bar, discothèque et de temps en temps des
spectacles de travestis, mais la clientèle y est très mélangée.
Les plages :
- La plage
Le Porge-Océan à Lacanau
Océan : naturisme.
- La plage
de la Négade à Soulac-sur-Mer : naturisme.
- La plage de la Teste : naturisme.
- La plage de Lege - Cap Ferret
- La plage d'Hourtin
- La plage du Pilat et de la
lagune à
Arcachon
AMAZON.FR
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DVD sur les années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr
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recherches sur Amazon.fr
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CD compilations des
années 80 - sélectionnés sur Amazon.fr :
>
Titres gay cultes des
années 80
sélection Hexagone Gay :
- Les
archives, souvenirs personnels et témoignages recueillis par l'auteur
du site Hexagone Gay.
- Les guides Spartacus
- Les guides Incognito
- Les guides Gai Pied
- La revue Gai Pied
- La revue Homophonie
- La revue Mec Magazine
- Le Bordeluche
- Le Petit Futé
- Archives du Centre LGBT de Paris Ile-de-France.
- Témoignage de Nathalie M.
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