-
Les Adelphes. (puis le Brooklin, puis le
Nex Beach)
11
bis rue Sainte Anne (1er)
-
Le Colony (le
Music Night)
11
rue Sainte Anne (1er)
-
Le Piano Bar.
12
rue Sainte Anne (1er)
-
Le Vagabond
14
rue Thérèze (1er)
-
Le Brignolet
29
rue de Montpensier (1er)
-
Le Brix Bar
5
rue des Pyramides (1er)
-
Le Palais Royal
45 rue de
Richelieu (1er)
-
Les Hespérides
29
rue Saint Augustin (2e)
-
Le Caveau
21
rue Saint Augustin (2e)
-
L'Anagramme
51
bis rue Sainte Anne (2e)
-
Le Bar du Soir
17
rue Paul Lelong (2e)
-
Le Greenwich Village
10
rue Descartes (5e)
-
Le Calypso
42
rue du Cardinal Lemoine (5e)
-
Le Campus
32
rue Daubenton (5e)
-
L'Office
16
rue des Bernardins (5e)
-
Le Mabillon
164
boulevard Saint Germain (6e)
-
Le Liberty's
16
rue des Grands Augustins (6e)
-
L'Oiseau de
Nuit
29
rue Mazarine (6e)
-
Le Saxe
46
rue de Saxe (7e)
-Le
Kiss me Boy
10
rue d'Isly (8e)
-
Le Smart Club
45
rue du Faubourg Montmartre (9e)
-
Le Cactus
20
rue du Terrage (10e)
-
Le Café
Moustache
138
rue du Faubourg Saint Martin (10e)
-
Le Tramway
20
rue Mazagran (10e)
-
Le Macapa Boys
(puis le Prado)
13
rue de l'Echiquier (10e)
-
Le Funny-Club
47
avenue Parmentiier (11e)
-
Le Banana's Bar
20
rue Keller (11e)
-
Le Circus Club
137
rue Amelot (11e)
-
L'Escargot
40
rue Amelot (11e)
-
H2O
50
rue Godefroy Cavaignac (11e)
-
Le Miami Bar
9
rue Antoine Vollon (12e)
-
La Grange
8
rue Guilleminot (14e)
-
L'Amérique
18
rue Dupleix (15e)
-
L'Ange Bleu
(Chez Aldo)
50
boulevard Pasteur (15e)
-
Le Club 73
73
rue Saint Charles (15e)
::
LES
BARS
Dans
les années 80, la géographie
des bars
gais à Paris est simple. Les quartiers du Marais
(4e et 3e) et
des Halles
(1er) représentent la moitié des bars gais parisiens
(25 % chacun) le
reste se concentre encore dans le 1er et le 2ème
arrondissement autour
de la rue Sainte Anne (20 %), dans le 5e et 6e à
Saint Germain (15%),
les 15 % restant se répartissent entre les autres
arrondissements. Le
11e bénéficie de quelques adresses à la Bastille et
si quelques
restaurants et cabarets existent encore dans le 18e,
il n'y a plus de
bar gay à Montmartre et à Pigalle.
RUE SAINTE ANNE.
Dans le quartier de la rue Saint Anne, la plupart
des établissements de
nuit ont été vendus à la fin des années 70. Les
stars de la nuit ont
changé de quartier. Fabrice Emaer s'occupe des
destinées du Palace,
Gérald Nanty a vendu le Colony et le Bronx en 1978
et il est retourné à
Saint Germain des Prés. Leurs établissements vont
changer de
propriétaires, parfois de nom, systématiquement de
formule. Mais la rue
Sainte-Anne n'est plus fréquentée par la jeunesse
branchée parisienne.
Quelques nostalgiques restent attachés à leurs
habitudes et permettent
aux établissements de survivre. Quelques touristes
mal informés du
déplacement de la vie gay dans le Marais et aux
Halles, vont encore
tenter de retrouver l'ambiance parisienne rue Sainte
Anne, mais tout
cela ne permettra pas à ces établissements de
terminer la décennie. "Le
Sept" va garder
son enseigne mais perdre sa clientèle, "le
Colony" va se
lancer dans les concerts de rock et, après s'être
transformé en "Music
Night", disparaître à son
tour. "Les
Adelphes",
lancés à la fin des années 70, vont changer de nom à
plusieurs
reprises. Le bar va devenir "Le
Brooklin", puis "le
New
Beach". "Le
Bronx" va disparaître lui aussi après
plusieurs
changements de noms et de formules. Dans ce
quartier, "Le
Piano Bar", qui
avait toujours été un peu décalé, va continuer sa
vie tranquillement.
De même, "le
Vagabond"
qui s'était attaché une clientèle plus mure, va bien
résister lui
aussi. Quelques nouveaux établissements vont même
apparaître dans le
quartier, comme "L'Anagramme",
51 bis rue Sainte Anne, "le
New
Boy's Cub", 4 rue Sainte Anne ou "les
Hespérides", 29 rue Saint Augustin, mais
leur durée de vie
sera courte.
SAINT
GERMAIN.
Si la terrasse du "Mabillon"
attire toujours les gays dans la journée et en début
de soirée, la
plupart des bars des années 70 ont fermé leurs
portes ou ont changé de
clientèle. Seul, "Le
Lyberty's" continue à conserver une
clientèle fidèle.
Quelques
nouvelles enseignes apparaissent
néanmoins, comme "le
Greenwich
Village",
10 rue Descartes.
Mais la nouveauté du quartier, c'est "le
Trap", le
nouveau bar cuir de Gérald Nanty (cf "cruising
bars").
AUTRES
ARRONDISSEMENTS
Si l'essentiel des bars va ouvrir dans les quartiers
précités, quelques
enseignes vont connaître le succès dans des
quartiers plus calmes. Dans
le 10e arrondissement, "Le
Cactus"
et le "Café
Moustache"
vont attirer une clientèle barbue et moustachue,
ancêtre des bears des
années 2000, en plus jeune et en plus swelte. Dans
ce même
arrondissement, "le
Tramway", va réussir lui, le mix
gay-lesbiennes.
Si la majorité des bars ne vont pas avoir un
rayonnement dépassant les
limites de leur quartier, cela n'enlève rien au rôle
social qu'ils ont
pu jouer, à la convivialité que leur modestie a
favorisée. Si certains
établissements ne sont pas retenus dans la mémoire
collective, il ont
parfois été le théâtre de grandes histoires d'amour,
d'actes de
militantisme ou ont tout simplement permis à
certains de mieux vivre et
accepter leur homosexualité en les sortant de leur
isolement. Nous ne
pouvons donc retracer l'histoire ou les petites
histoires de chacun
d'entre eux, ce qui n'enlève rien à l'importance
qu'ils ont eu dans la
vie de nombreux jeunes qui les ont fréquentés.
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Titres
gay cultes des
années 80
sélection Hexagone
Gay :
-
Didier ERIBON, Dictionnaire
des Cultures Gays et
Lesbiennes, Larousse, 2003
- Florence TAMAGNE, Revue
d'Histoire
moderne et contemporaine, Ecrire l'histoire des
homosexualités en Europe : XIXe - XXe siècles.
tome 4,
Editions Belin, 2006
- Jean-Louis CHARDANS, British
group
of sexological research, History and antology of
homosexuality,
histoire et anthologie de l'homosexualité,
Centre d'Etudes
et de Documentations Pédagogiques Paris, 1970
- Iconographie : Collection privée de Cartes
Postales
- Frédéric MARTEL, Le
Rose
et le
Noir - Les Homosexuels en France depuis
1968.
- Elisabeth Quin - Bel
de
Nuit,
Gerald Nanty - Livre de Poche, 2007
-
Jacques
Bertholon & Xavier de
Vilmorin
- Guide
Johnnie
Walker
de la Nuit - Hachette - 1982
- Revue
Gai
Pied Hebdo - années 80, 81, 82, 83, 84, 85,
86, 87,
88, 89.
- Revue
Lesbia - années 80
- Guides
du
Petit Futé Paris - années 80.
- Guides
Spartacus
- Brüno Gmûnder - années 80
- Guides
Incognito - Années 80
- Guides
Gai
Pied - Années 80
- Archives du Centre LGBT Paris Ile-de-France
- Témoignages et archives personnelles : Jean-Marc,
Marc, Philippe.
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